À partir du lundi 11 mai, les amoureux de la navigation pourront de nouveau s'adonner à leur pratique favorite, mais pas dans n'importe quelle condition. La préfecture maritime de l'Atlantique appelle à la prudence.
Certains n'en peuvent plus. Regarder la mer, de loin, depuis plus de deux mois, sans pouvoir naviguer... Une torture !
Lundi 11 mai, les marins, qu'ils soient d'eau douce ou confirmés, pourront de nouveau larguer les amarres. Mais pas sans prendre quelques précautions.
"Avant de reprendre la mer, après plusieurs semaines d’inactivité, il est essentiel que chaque usager se soit assuré, au préalable, de sa bonne forme physique, de sa maîtrise des règles de navigation et du bon état général de son matériel.
Pour vous, pour les autres usagers et pour les équipes de secours qui seraient amenées à intervenir, soyez prudents, soyez responsables !" Ce message émane du vice-amiral d’escadre Jean-Louis Lozier, préfet maritime de l’Atlantique.
Dans un communiqué, le préfet maritime de l’Atlantique appelle les usagers qui souhaiteront reprendre une activité nautique à partir du 11 mai 2020 à adopter "un comportement responsable, basé sur la prudence, la vigilance, le respect strict des consignes de sécurité et des règles sanitaires de protection contre le Coronavirus COVID-19 en vigueur, ainsi que la protection de l’environnement et la bonne connaissance du milieu marin".Pour évoluer en sécurité en mer, dans le respect des autres usagers, les autorités tiennent à rappeler quelques règles essentielles :
• S'informer sur les conditions météorologiques et les données liées à la marée (horaires, coefficient, force des courants dans la zone), même à faible distance des côtes.
• Disposer en permanence d’un moyen de communication : VHF ou téléphone portable dans une pochette étanche.
• Prévenir un proche à terre de l’heure de votre départ et de votre heure de retour estimée (et l’informer de tout changement de programme afin d’éviter inquiétudes et fausses alertes).
• Équiper tous les membres d’équipage et/ou les passagers de gilets de sauvetage ou vêtements à flottabilité intégrée (VFI) dès la montée à bord et durant toute la navigation. L’expérience prouve que le gilet de sauvetage sauve des vies !
• Disposer d’équipements adaptés aux conditions environnementales : en cette période de l’année, le différentiel de température entre l’air et l’eau peut être important et conduire à des accidents graves en cas d’homme à la mer.
Par ailleurs, en cas d’urgence en mer, chaque minute compte. Le premier réflexe de toute personne victime ou témoin d’un accident en mer doit être de contacter un Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) au 196, le seul numéro national d’urgence dédié au sauvetage en mer et gratuit.
En mer, le canal 16 de la radio VHF vous relie directement à un CROSS.
Enfin, dans les ports comme en mer, les gestes barrières et la distanciation sociale restent de mise.
Retrouvez les dernières consignes à jour en matière sanitaire sur ce site dédié.
Enfin, en cas de doute ou de questions, n’hésitez pas à contacter la délégation à la mer et au littoral (DML) de votre département.
Le Ministère de la transition écologique et solidaire met à votre disposition des fiches d'information sur l'essentiel de la réglementation de la plaisance. N’hésitez pas à vous y référer avant de partir en mer :
• https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fiches-dinformation-et-editions-navigation-plaisance-et-des-loisirs-nautiques.
[#Conseil] Profitons du #confinement pour réviser ensemble les #BonnesPratiques en mer. ?
— Préfecture maritime de l'Atlantique (@premaratlant) May 3, 2020
▶ De nuit, être vu et repéré est essentiel pour garantir la sécurité de tous les usagers de la mer. Sur votre voilier ou votre bateau à moteur, pensez à vérifier vos feux de navigation ! pic.twitter.com/hqurbcfs3Z