Militaires français tués au Mali : l'un d'eux était né à La Roche-sur-Yon, un autre à Laval

Treize militaires sont morts ce mardi 26 novembre dans le crash accidentel de deux hélicoptères au Mali. Parmi eux, deux militaires originaires des Pays de la Loire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Treize militaires français de l'opération antijihadiste Barkhane ont trouvé la mort au Mali dans la collision accidentelle de deux hélicoptères, a annoncé mardi la présidence française.

Parmi les victimes, le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie. Agé de 33 ans, le militaire appartenait au 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces, près de Grenoble, en Isère. Cette unité habituée aux conditions climatiques extrêmes est composée d'environ 830 hommes et femmes.

Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie était déjà intervenu au Mali par le passé. Pacsé sans enfants, il était né à Laval, en Mayenne.

Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, décédé lui aussi dans ce dramatique accident, était né en 1985 à La Roche-sur-Yon. Il avait été affecté en 2015 au 4e régiment de chasseurs de Gap. Il était célibataire, sans enfant.

Sept des 13 victimes du crash appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, spécialisé dans les interventions sur des terrains de guerre.

Quatre autres appartenaient au régiment de chasseurs-commandos de montagne implanté à Gap, dans les Hautes-Alpes. Le 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces perd le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie. 

Andreï Jouk était sergent-chef appartenait au deuxième régiment étranger de génie de Saint-Christol d'Albion, dans le Vaucluse.


"Ces treize héros n'avaient qu'un seul but : nous protéger"

L'accident est survenu lundi soir pendant une "opération de combat" dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antijihadiste française Barkhane mène régulièrementdes opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara (EIGS).
   
"Ces treize héros n'avaient qu'un seul but: nous protéger", a réagi sur Twitter le président français Emmanuel Macron, qui, dans un communiqué, a parallèlement salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel".
    
"Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière", a déclaré la ministre des Armées, Florence Parly. "Une enquête (a été) ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame".

Un hommage national, présidé par le président de la République, sera rendu aux victimes "dans les jours prochains", a ajouté la ministre. 


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information