Nantes, La Roche-sur-Yon, Le Mans : nouvelles manifestations contre la loi de sécurité globale

Ce samedi 5 décembre, la mobilisation était globalement moins forte que lors des précédents rassemblements contre la loi dite de "sécurité globale" dans la région. Ils étaient au moins plusieurs milliers de manifestants à Nantes, 400 à 500 personnes au Mans et 350 personnes à La-Roche-sur-Yon.

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Les manifestants s'opposent précisément à l'article 24 de cette loi dite de "sécurité globale" destiné à empêcher la publication d'images de policiers à "caractère diffamatoire", selon les députés porteurs du texte.

Plusieurs cortèges se sont déroulés dans la région, à Nantes, au Mans. et La Roche-sur-Yon notamment.

Plusieurs milliers de personnes à Nantes

A Nantes c'est à 15h que le cortège s'est s'élancé depuis la préfecture de Loire-Atlantique pour se diriger vers les Machines de l'Ile, en passant par le centre -ville.

Malgré donc l'appel lancé par les commerçants du centre-ville mardi 1er décembre.

L'Association des commerçants du centre-ville Plein Centre avait demandé que le cortège évite le centre-ville pour ne pas perturber l'ouverture des commerces fortement touchés par le confinement en ce samedi d'achats pré-Noël.
 


Le cortège a rassemblé des personnes de tous horizons.Après une prise de parole de l’intersyndicale et de la Ligue des Droits de l’Homme, le cortège a emprunté le Cours des 50 otages direction les Machines de l'Ile.

Les manifestants ont défilé en scandant « état d’urgence, état policier, on nous empêchera pas de manifester... »
 


Dans une ambiance très calme les slogans se mettent à fleurir : «les forces de l’ordre doivent être gardien de la paix », « Sécurité globale impunité totale», entonne le cortège.

"Cette loi" assure cette manifestante nantaise, "ça veut dire qu'on est plus libre". 

"Ca veut dire que des gamins peuvent se faire taper dessus par quelques flics par exemple, et personne pourra les défendre!" conclut-elle.
 



 
Ce samedi en fin d'après-midi des incidents ont éclaté au centre-ville de Nantes à la fin de la manifestation.
 
Deux CRS ont été blessés lors de la manifestation dont l'un a été touché par un cocktail molotov détaille l'Agence France Presse qui cite la Préfecture de Loire-Atlantique.

16 interpellations ont eu lieu au cours de la manifestation.


400 à 500 personnes au Mans

Au Mans le rassemblement était donné à partir de 15h devant la Préfecture de la Sarthe à l'appel du collectif  "Pour le retrait global de la loi sécurité globale " et de l'intersyndicale.

Sous la pluie entre 400 et 500 manifestants ont défilé calmement dans le centre-ville.
 

On pouvait notamment lire sur les pancartes ou dans les slogans "Darmanin is watching you".

"On sait très bien que dans les faits ils ne vont pas attendre l'usage des images", assure Quentin rencontré dans le cortège manceau, "ça va être une liberté supplémentaire pour les forces de l'ordre de s'en prendre aux manifestants".
 

350 personnes à La Roche sur Yon

A La Roche-sur-Yon, le cortège parti à 14 h 30 était à l'appel de la CGT, Solidaires, la FSU et Force ouvrière.

S'y ajoutait un collectif d’associations et de syndicats rassemblant Attac, Amnesty international, le Collectif de Résistance Sociale, La Ligue des Droits de l’homme et le Planning familial de Vendée.

Environ 350 personnes ont battu le pavé dans le centre-ville de La Roche sur Yon.

Parmi les slogans remarqués « Non à la loi Sécurité Globale », « Police partout, justice nulle part »  ou encore "En marche sur nos libertés"
 

Parmi les manifestants un groupe de jeunes venus montrer leur opposition à cette loi qu'ils estiment liberticide.

"On voulait se mobiliser parce qu'on trouve vachement important de respecter les libertés fondamentales tout simplement" explique Victor avec à la main un panneau où il est écrit "floutage de gueule" avec un oeil dessiné.
 

Enfin il y avait également un rassemblement organisé en fin de matinée à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique. Il a rassemblé plusieurs centaines de manifestants.














 
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