La préfète de Loire-Atlantique , Nicole Klein, a annoncé une réunion mercredi après-midi à Matignon avec le premier ministre Édouard Philippe sur le dossier Notre-Dame-des-Landes.
"C'est le gouvernement qui tranchera" sur ce dossier, a déclaré Nicole Klein à Notre-Dame-des-Landes où elle a signé une convention d'occupation précaire (COP) avec quatre agriculteurs historiques. "Une fois qu'auront été examinés les projets déposés (par les occupants de la ZAD, ndlr), le processus de retour à l'Etat de droit devra se poursuivre", a-t-elle ajouté."Ceux qui ne se sont pas engagés dans cette démarche devront en tirer toutes les conséquences, car le gouvernement ne renoncera pas à l'engagement qu'il a pris de mettre fin aux occupations illégales", a insisté la représentante de l'Etat.
"Nous refusons de nous inscrire dans l’état de droit, collectivement et individuellement" écrivent les Sans Fiche sur le site officiel de la Zad, "malgré les présentations et les promesses, on a le sentiment que le Légalisme pour Tous ternit d’autres luttes qui, elles, sont et resteront sans titre, sans chef, sans parcelle, sans frontière… "conlcuent-ils dans leur communiqué.
Mardi matin, la préfère de Loire-Atlantique a signé, dans une salle municipale de Notre-Dame-des-Landes, une COP avec les quatre agriculteurs historiques "qui avaient refusé les expropriations et les indemnisations", lorsque le projet d'aéroport était toujours d'actualité, afin qu'ils "retrouvent un cadre d'exploitation légal" de leurs terres, selon un communiqué de la préfecture.
C'est un "signe que l'avenir des terres agricoles à Notre-Dame-des-Landes se dessine", soulignait le communiqué.
Pour Nicole Klein, " ces avancées ne doivent pas faire oublier l'objectif principal du Gouvernement qui est le retour à L’État de droit à Notre-Dame-des-Landes."
Ce mardi matin, les affrontements entre forces de l'ordre et zadistes ont repris à La Chèvrerie.Les affrontements reprennent depuis trente minutes à la Chèvrerie. #ZAD #nddl @F3PaysdelaLoire pic.twitter.com/Mu15MqwY3b
— Manon Monnier (@ManMonnier) 24 avril 2018