Notre-Dame-des-Landes : quand les exploitants et les habitants réclament leurs terres

Des agriculteurs et des habitants de la zone sur laquelle devrait être construite la future plate-forme aéroportuaire à Notre-Dame-des-Landes demandent la rétrocession de leurs terrains et maisons pour lesquels ils avaient reçu, le 18 janvier 2012, des arrêtés d'expropriation.

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En janvier 2012, Joël Bizeul a été exproprié en vue de la construction de l'aéroport. Exproprié mais pas encore expulsé, aujourd'hui, Joël reprend espoir : "On arrive à la date du 18 janvier qui signifiait que, comme depuis 5 ans les travaux n'étaient pas commencé, on est en mesure de réclamer nos biens", explique l'exploitant agricole. 
Joël Bizeul est à la tête d'une exploitation de 90 hectares sur laquelle il élève une quarantaine de vaches.

"En général, lorsqu'une personne est expropriée, le projet est mené assez rapidement à terme, ce qui n'est le cas à Notre-Dame-des-Landes", explique Étienne Boittin, avocat des expropriés,"On a aujourd'hui des demandes de rétrocession (...) portant sur 130 à 140 hectares".

Ils sont une quarantaine à avoir lancé des demandes pour récupérer leurs propriétés. D'autres dossiers arrivent encore. Si l'Etat et  Vinci ne répondent pas d'ici un mois, les expropriés feront appel au tribunal de grande instance de Saint-Nazaire.

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