Notre-Dame-des-Landes : Royal réitère son opposition à une évacuation par la force

La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a confirmé jeudi sur France 2 qu'elle était contre une évacuation par la force du site de Notre-Dame-des-Landes et espéré "obtenir des résultats par la non-violence" sur ce dossier qui divise le gouvernement.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je suis tout a fait opposée à l'usage de la force car cela mettrait en danger non seulement les gendarmes mobiles mais aussi les militants", a-t-elle dit, confirmant sa position exprimée déjà lundi.

Elle s'oppose ainsi de nouveau au Premier ministre Manuel Valls, qui a assuré mardi que l'évacuation des occupants du site "se fera" dès "cet automne", malgré "des craintes de violences".

Notre-Dame-des-Landes : Manuel Valls annonce une évacuation "cet automne" en réponse à Ségolène Royal - France 3 Pays de la Loire

Manuel Valls a assuré mardi que l'évacuation des occupants du site de Notre-Dame-des-Landes "se fera" dès "cet automne". Des propos qui font écho à ceux de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, qui s'était dite lundi défavorable "à l'évacuation par la violence de la Zad".


Le président François Hollande, selon des extraits du livre "Un président ne devrait pas dire ça..." rendus publics mercredi, confie que l'aéroport projeté "ne verra pas le jour", semblant prendre le contrepied de son Premier ministre.

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a toutefois ajouté que ces propos n'étaient plus d'actualité, le référendum (de juin) approuvant sa construction étant intervenu entre-temps.

"Il y a eu un mort pendant une évacuation, à Sivens"


"La situation est tellement bloquée que ce serait faire prendre un grand risque aux forces de l'ordre pour faire évacuer ce site, et à ceux qui l'occupent, et je ne renonce à pas à obtenir des résultats par la non-violence", a poursuivi Ségolène Royal. Elle a rappelé qu'"il y a eu un mort pendant une évacuation, à Sivens", une référence au décès du jeune écologiste Rémi Fraisse lors d'un affrontement avec des gendarmes sur le chantier du barrage de Sivens (Tarn) en octobre 2014.

"Je ne veux pas prendre un nouveau risque pour un ouvrage qui n'est plus adapté à la situation ni aux règles en vigueur", mais "cela relève du ministre de l'Intérieur de décider", a conclu la ministre de l'Environnement. 

Des milliers d'opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) s'étaient rassemblés samedi sur la "Zad" (Zone à défendre) pour démontrer que leur volonté restait intacte en dépit de l'autorisation des travaux et de rumeurs grandissantes sur leur évacuation par les forces de l'ordre.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information