Ce mercredi 21 juillet entre en vigueur le pass sanitaire pour accéder aux lieux de culturels et de loisirs accueillant plus de 50 personnes. Application stricte, tests à l'entrée ou jauge réduite, chacun sa stratégie. On fait le point.
A compter de ce 21 juillet, le « pass sanitaire » devient obligatoire pour entrer dans les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes. Sont notamment concernés dans la région, les salles de spectacle, les parcs d’attractions, les salles de concert, les festivals, les salles de sport et les cinémas. Une mesure qui s'appliquera début août aux cafés, restaurants, centres commerciaux et transports longue distance notamment.
Comment entrer dans les clous du pass sanitaire ?
Le pass sanitaire, qui consiste en la présentation d'un certificat de vaccination, d'un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures ou d’une attestation de rétablissement du Covid de moins de 6 mois, est imposé à tout le monde, sauf aux jeunes de 12 à 17 ans et salariés des lieux et établissements recevant du public, qui ont jusqu'au 30 août pour se faire vacciner.
#COVID19 | Le #PassSanitaire, c'est la présentation de l'une de ces 3 preuves :
— Gouvernement (@gouvernementFR) July 13, 2021
✅ le certificat de #vaccination
✅ la preuve d'un test négatif RT-PCR ou antigénique
✅ le certificat de rétablissement de la Covid-19
Pour en savoir plus : https://t.co/ci2Xq3cgpq
Puy du Fou, Gaumont-Pathé, la Roche Ballue : qui propose des tests à l'entrée ?
Les lieux de loisirs et de culture de la région adoptent différentes stratégies face à cette nouvelle contrainte.
Pour accéder au site naturel de la Roche Ballue à Bouguenais, au sud de Nantes, par exemple, il faut dorénavant être muni, à l'avance, du pass sanitaire.
Concernant le Puy du Fou, en Vendée, le zoo de La Flèche ou le parc d'attractions Papéa Parc, près du Mans, il est possible d'effectuer un test anti-Covid sur place. En effet, les trois structures ont mis en place un centre de dépistage, en partenariat avec des laboratoires, pour facilier l'accès à leur site. "Le test est gratuit sur présentation de la carte vitale et les résultats sont délivrés dans un délai de 10 à 15 minutes", indique Papéa Parc, qui a vu chuter sa fréquentation de moitié. "On accueillait entre 2 500 et 3 000 visiteurs par jour la semaine dernière. Aujourd'hui on est sur du 1 200", constate le directeur, Florian Sacreste.
Cinémas : qui exige le pass sanitaire ?
L'obligation du pass sanitaire s'applique également aux cinémas. Mais suivant leur taille, tous ne réagissent pas de la même manière. A Nantes, le cinéma indépendant Le Concorde a choisi de restreindre sa jauge d’accueil à 49 personnes par salle. Ainsi, aucun pass sanitaire n'est nécessaire pour y entrer.
Un choix plus pratique que politique, pour le gérant, Sylvain Clochard : "pour une salle indépendante d’arts et essais comme la nôtre, à cette époque de l’année, 50 personnes... c'est déjà pas mal ! Et puis on a un retour satisfait de notre public".
Les cinémas Gaumont à Nantes et Pathé à Atlantis, qui accueillent habituellement bien plus de spectateurs, n'ont pas pu restreindre leur jauge. En effet, ce mardi 20 juillet, la veille de l'entrée en vigueur du pass, "les 11 séances d'avant-première du film "Kaamelott" ont attiré 3 000 spectateurs sur les deux cinémas", rapporte la directrice commune aux deux structures, Virginie Baron Oger.
Le pass sanitaire est donc exigé à l'entrée, "pas le choix" et le masque reste obligatoire à l'intérieur des cinémas "pour protéger les salariés, pas encore tous vaccinés". Si elle s'attend à un ralentissement de la fréquentation ces trois prochaines semaines, la directrice se rassure avec l'autorisation d'accès sans contrainte des moins de 18 ans, "un public très important pendant les vacances scolaires".