Angers, Nantes, La Roche-sur-Yon : mobilisation contre la réforme des retraites

Ce mardi 10 décembre, les syndicats appelllent à une nouvelle journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites. Enseignants, cheminots, étudiants, plusieurs manifestations sont prévues en région Pays de la Loire. A Angers, trois lycéens ont été interpellés par les forces de l'ordre.

A l'appel de la CGT Basse-Loire, près de 90 personnes bloquent depuis ce mardi matin le centre de distribution Leclerc à Saint Etienne de Montluc au nord-ouest de Nantes.

Une action symbolique pour "bloquer l'économie", expliquent les manifestants, dont de nombreux salariés de la centrale EDF de Cordemais. "Comme il n'y a pas de dialogue social digne de ce nom, on est contraint d'en arriver là", souligne un manifestant. Hier, les personnels en grève de la centrale avaient envahi la salle de commande pour bloquer le lancement de deux tranches de la centrale.
 


A proximité, la raffinerie Total de Donges, est repassée en grève reconductible de 24 heures ce mardi matin "Les expéditions de produits par pipelines, bateaux, trains, camions sont coupées. Aucune goutte de carburant ne sort de la raffinerie. Les travaux ne sont plus effectués, sauf ceux liés à la sécurité des installations," précise la CGT. Ils décideront demain de la poursuite ou l'arrêt du mouvement.

A Angers, la manifestation a rassemblé 3500 personnes. En fin de matinée, le cortége a convergé vers le commissariat de police, pour demander la libération de deux lycéens et du président de l'UNEF Angers, interpellés par la police devant le lycée Chevrollier.
Ce matin, vers 9 heures, la police est intervenue devant le lycée Chevrollier suite à un feu de poubelle allumé à proximité. Les forces de police ont fait usage de bombes lacrymogènes pour éloigner la centaine de lycéens et étudiants réunis devant l'entrée de l'établissement. Trois lycéens ont été interpellés. Ils ont finalement été relâchés vers 18 heures.
 Un peu plus tôt dans la matinée, les internes du CHU d'Angers avaient rejoint la manifestation, après l'appel à la grève illimitée du principal syndicat, pour dénoncer "la dégradation des soins" et réclamer une amélioration de leur statut.

A La Roche-sur-Yon, un millier de personnes manifestaient en fin de matinée. Départ du cortège boulevard Sully, près du stade d'athlétisme, dans l'intention de rejoindre la route de Nantes pour y bloquer des ronds-points, vers le centre commercial des Flâneries. 

Pendant ce temps, les enfants des écoles primaires dont les enseignants étaient en grève pouvaient être accueillis à l'espace Golly dans le quartier Jean Yole. Deux écoles étaient fermées dans cette ville soit 7 classes élémentaires et 5 maternelles. 
 

Au Mans, environ 3500 personnes ont participé à cette deuxième manifestation. Dans le cortège, Justine, jeune enseignante est totalement opposée au nouveau mode de calcul des retraites pour les fonctionnaires. "Capitaliser pour ma retraite, ce n’est pas possible avec le salaire que j’ai!", explique-t-elle.
A Nantes, le cortège de manifestants, 9000 personnes selon la police, 12 à 15000 selon les syndicats, s'est élancé vers 14h30 au départ du miroir d'eau, pour la traditionnelle boucle du centre-ville, via la préfecture et le cours des 50 otages.

Sur le parcours, une banderole a été déployée sur les murs d'un immeuble du cours des 50 otages. "Ne vous dispersez pas, on tient la rue", un slogan salué par les manifestants.
A Saint-Nazaire, près de 5000 personnes, selon nos confrères de France Bleu, se sont rassemblés dans le centre-ville cet après-midi, avant de se diriger vers la zone commerciale de Trignac. Enseignants, cheminots, dockers, tous réclament le retrait du projet de réforme des retraites.
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