Les différents présidents des départements concnernés ont dénoncé "l'amateurisme" du gouvernement sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Les départements limitrophes devront être consultés dans l'hypothèse d'un référendum"
Ils sont quatre. Quatre présidents départementaux a dénoncer "l'amateurisme gouvernemental" sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. Olivier Richefou (UDI, Mayenne), Christian Gillet (UDI, Maine-et-Loire), François Goulard (Les Républicains, Morbihan), et Yves Auvinet, (DVD, Vendée) ont en effet signé ce vendredi une tribune, dans laquelle ils réclament d'être consultés lors du référendum local annoncé le 11 février dernier par François Hollande.
Cette semaine, à plusieurs reprises, Manuel Valls a suggéré que le périmètre de cette consultation locale soit celui de la Loire-Atlantique. D'où la réaction de ces élus de droite, qui en profitent pour critiquer "la gestion" de ce dossier qui empoisonne le quinquennat de François Hollande.
Favorables au transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, et opposés à un référendum, ils entendent cependant "y
exercer leur droit de regard", les conseils départementaux de Mayenne, du Maine-et-Loire et du Morbihan étant membres du syndicat mixte aéroportuaire, tout comme les régions Bretagne et Pays de la Loire, qui participent au financement du projet.
"Si une consultation locale devait être organisée, ce qui me paraît pour le moins hypothétique, il conviendra alors obligatoirement que les départements limitrophes soient intégrés dans son périmètre", demande ainsi François Goulard, qui dit trouver "scandaleux qu'elle soit limitée à la seule Loire-Atlantique".
"Oser proposer un référendum, alors même que les conditions juridiques de sa faisabilité ne sont pas réunies, c'est la négation du droit et des décisions de justice et c'est un déni qui bafoue les décisions démocratiques portées par les élus locaux", ajoute Christian Gillet.