Vomissement, maux de tête, toux. L’épidémie de grippe s’est installée en Bretagne et Pays de la Loire. Les réseaux de santé l’ont identifiée comme une grippe de type A ; une grippe précoce par rapport aux autres années.
Nos deux régions ne sont pas en tête du palmarès national mais nous y sommes dans le rouge de l’épidémie.
Il est de plus en plus rare de ne pas avoir un parent, un ami, un voisin fébrile, parcouru de frisson dans notre nord-ouest. Et les fêtes qui amplifient les phénomènes migratoires et de rapprochement familiaux ne vont pas arrêter l’épidémie, au contraire.
La Bretagne est la 7ème région française la plus touchée par les syndromes grippaux sur le plan national, les Pays de la Loire sont 11ème. Mais c’est rouge, sur la carte. Et avec deux mois d’avance à peu près sur les années précédentes.
Si l’on scrute d’un peu plus près les cartes épidémiologiques régionales, on constate que les métropoles de Rennes et de Nantes sont les plus affectées par la maladie. Et que si on devait faire un classement départemental serait en tête le Morbihan suivi du Finistère et de la Loire Atlantique.
Quelques chiffres
Le seuil est franchi quand les réseaux de santé recense 175 cas pour 10.000 habitants, nous en sommes à 282 grippés pour la Bretagne et 228 cas pour les Pays de la Loire toujours pour 10.000 habitants. La Bretagne est mieux classée mais les Pays de la Loire reviennent forts avec une progression de 45% de nouveaux cas en une semaine, si l’on peut dire.
Et des conseils
Rester chez soi et s’enfermer à double tour, c’est difficile à tenir, l’humain est un être social. Alors, les personnes infectées peuvent mettre un masque pour protéger les autres, cela se fait. Concernant les soins et les précautions à prendre, voici les conseils du docteur Sébastien Houssin, médecin rennais.
Enfin, pour éviter d’attraper la grippe, il y a les vaccins, efficaces 15 jours après leur inoculation. Car la grippe, maladie virale, peut s’avérer dangereuse notamment pour les personnes âgées, chez les malades atteints d’infection pulmonaire ou cardiaque. Les hôpitaux des Pays de la Loire ont ainsi recensé 21 cas où leurs services de réanimation ont été sollicités pour des cas de grippe sévère.