Poissonnier ambulant recherche désespérément repreneur en Sarthe

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Après 29 ans sur les routes à vendre son poisson, Marcel prend sa retraite
Après 29 ans à sillonner les routes de la Sarthe pour vendre son poisson, l'heure de la retraite a enfin sonné pour Marcel. Seule ombre au tableau, il n'a trouvé aucun successeur. ©Victoire Panouillet, Christelle Massé ; Gaétan Danre / France Télévisions

Après 29 ans à sillonner les routes de la Sarthe pour vendre son poisson, l'heure de la retraite a enfin sonné pour Marcel. Seule ombre au tableau, il n'a trouvé aucun successeur. Son départ est prévu fin mars, au grand dam de ses clients.

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Aubigné-Racan, Vaas, Nogent-sur-Loir, Marcel Derennes connait comme sa poche ces routes du sud de la Sarthe. A bord de son camion, il les sillonne depuis 29 ans pour vendre son poisson au plus près de sa clientèle, en l'occurrence au pas de la porte. Un coup de klaxon et les amateurs de poisson frais le rejoignent.

Une petite douzaine d'huitres pour l'un, une part de brandade pour l'autre, Marcel connait les goûts de chacun de ses 250 clients. Mais son départ annoncé, bien compréhensible, inquiète sa clientèle, habituée à ce service de proximité.

"C'est important, on ne court pas ailleurs dans les magasins pour chercher du poisson. C'est pratique, autrement il faut prendre la voiture", confirme Huguette. "Je n'ai pas de voiture, je ne peux pas me déplacer", ajoute Arlette "et c'est Marcel!".

C’est un personnage qui disparaît un peu de nos vies. Il venait toutes les semaines, c’était régulier.

Michelle, cliente

Seul poissonnier itinérant de la Sarthe, il rangera définitivement son camion à la fin du mois de mars. "J’aime bien le contact. Ce sont plus des amis que des clients. J'adore ce que je fais, mais l'âge est là. Place aux jeunes".

Mais pour partir serein, Marcel aimerait transmettre son entreprise. "L'affaire est saine. Il n'y a qu'à prendre la suite, la clientèle est faite", assure-t-il. "Il faut une expérience d'au moins trois ans, ou un CAP, recommande cependant Marcel. C'est obligatoire pour la Chambre des Métiers".

Si un successeur se manifeste d'ici la fin du mois de mars, Marcel est prêt à prolonger son activité, le temps de lui transmettre son savoir. 

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