Depuis ce lundi, les anciens dirigeants de numéro 2 français de traitement de déchets étaient devant la justice pour escroquerie. La peine financière pourrait être lourde pour l'entreprise et les accusés.
1,7 millions d'euros, c'est la peine requise par le parquet du Mans ce mardi contre la société Guy Dauphin Environnement pour escroquerie.
Depuis ce lundi, se tenait le procès de cette entreprise de traitements de déchets. Elle sous-évaluait les charges de ses clients et les sur-facturait. Les victimes étaient entre autres la métropole de Lyon et la SNCF.
L'escroquerie est manifeste
a jugé le procureur Romain Liverato. Au total, 17 sociétés et collectivités étaient victimes de ce coup, pour un montant de 10,8 millions d'euros.
L'entreprise est sommée de payer 700 000 euros en tant que personne morale. Un million d'euros avait déjà été saisi sur ses comptes au cours de l'instruction.
L'ancien président du directoire de GDE, Bruce Monnier, pourrait écoper de 30 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende pour complicité. Les deux anciens directeurs eux pourraient recevoir un an avec sursis et 10 000 euros d'amende chacun.
Le procès pouvait durer jusqu'à trois jours mais il s'achève ce mardi soir. La société accusée va continuer de plaider la relaxe. Délibéré en septembre.