Cyclo-cross. Pourtant réputée terre de cyclisme, la région des Pays de la Loire peine à recruter

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Le parcours de cyclo-cross de Sablé-sur-Sarthe a réuni 150 participants ce dimanche 7 janvier ©Nathan Vildy, Charles Proult et Nicolas Guilbaud / France Télévisions

Ce dimanche 7 janvier avait lieu le cyclo-cross de Sablé-sur-Sarthe, une épreuve réputée dans la région et même au-delà. Pourtant, le manque de licenciés en cyclisme se fait ressentir sur le nombre d'engagés.

Le parcours de cyclo-cross de Sablé-sur-Sarthe a tenu toutes ses promesses ce dimanche 7 janvier. Les 150 participants inscrits ont souffert dans la boue, grimpé les côtes, vélo au bras, glissé et chuté comme il se doit.

"Le cyclo, j'aime bien ça, il y a de la technique, il y a des dévers, de la boue, c'est trop bien", raconte un jeune participant. "Je préfère la route quand même ; le cyclo-cross, j'aime bien, ça fait passer l'hiver, ça glisse, c'est marrant", ajoute un autre cycliste.

Mais cette année, les organisateurs constatent une baisse de 30 % des inscrits sur les courses du jour. Les problèmes de calendrier avec des courses qui se télescopent sont l'une des raisons auxquels s'ajoute la baisse du nombre de licenciés.

Comme pour les courses sur routes, organiser une rencontre sportive comme celle de Sablé-sur-Sarthe est de plus en plus compliqué.

"À Sablé, on a organisé des courses où il y avait 150 coureurs au départ. Aujourd'hui, quand on a 80 coureurs, ça nous désole. Je comprends qu'il y ait des clubs et des organisateurs qui baissent les bras", réagit Janick Dupont, vice-président du Sablé Sarthe cyclisme et organisateur de la course.

Besoin d'un nouveau souffle

Un temps maussade donc pour le cyclisme français. Pourtant, les élites ont fait le spectacle pour le plus grand plaisir du public.

L'ancien professionnel Vendéen Arnold Jeannesson, quatre participations au Tour de France, s'est frotté au professionnel Célestin Guillon. Un duel passionnant qui a finalement tourné en faveur du Sarthois. Le coureur a son idée sur les causes des difficultés du cyclo-cross.

"C'est une discipline qui coûte hyper cher. Il faut deux, voire trois vélos, ce n'est pas accessible à tout le monde. C'est une discipline qui est dure, quand on passe nos journées dehors sous la pluie et le vent, il faut être motivé", explique Célestin Guillon.

Le cyclisme a donc besoin d'un nouveau souffle. En attendant les stars de demain, les meilleurs d'entre eux, se retrouveront aux championnats de France, le week-end prochain à Camors dans le Morbihan.

Un reportage de Nathan Vildy, Charles Proult et Nicolas Guilbaud

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