Sarthe : menacée de mort, la députée Pascale Fontenel-Personne porte plainte

Menacée de mort par des opposants à la vaccination et au pass sanitaire, Pascale Fontenel-Personne, la députée apparentée Modem de la Sarthe, porte plainte et dénonce l'activisme d'individus qui refusent toute notion de fraternité.

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Fraternité, le troisième pilier de la devise de la France revient sans cesse dans la parole rapide de Pascale Fontenel-Personne. Depuis son élection à l'Assemblée Nationale, la députée avait reçu nombre d'insultes anonymes, sur le CETA, la PMA, la crise sanitaire et son cortège de contraintes. Désormais avec la vaccination, elle reçoit des menaces de mort. 

Menaces de morts anonymes sur les réseaux sociaux, menaces de mort anonymes par courrier postal, menaces de mort par email, dont les auteurs seront possiblement identifiés. Elle a porté plainte.

L'une de ces menaces est explicite, avec son collègue Damien Pichereau, elle a reçu le même email, "Nom : vous allez, Prénom : mourir... bientôt par les armes...", cette menace semble en voie d'identification selon la députée. D'autres la menacent de lui couper les mains avec lesquelles elle vote à l'assemblée...

"Ces minorités violentes veulent broyer la démocratie, ces gens n'ont pas de devoirs, ne sont pas solidaires, ne sont pas dans la société, il faut les dénoncer. Ils sont 200 000 à manifester depuis la prise de parole du président de la République, dans le même temps, 4 millions de français se sont fait vacciner"

La fraternité, c'est la liberté

Pour Pascale Fontenel-Personne, le pass sanitaire est un instrument de liberté. "Il est fait pour que les personnes vaccinées qui contribuent à affaiblir le virus puissent vivre librement". Et la députée de la Sarthe ne mâche pas ses mots : "Il faut être solidaire, c'est un peu facile de rester chez soi, confiné et payé par la solidarité nationale".

Elle insiste encore sur cette notion de fraternité : "On ne fera rien sans cette notion fondamentale de fraternité, je vis dans une société qui m'apporte la sécurité, la santé, qu'est-ce que je fais pour les autres ? Qu'est-ce que je fais pour la fraternité ?"

La députée de la 3e circonscription de la Sarthe est inquiète, pas seulement pour elle-même, mais pour ces valeurs auxquelles elle croit, inscrites au fronton des écoles et des mairies.

En attendant, elle fait confiance aux services de l'Assemblée Nationale qui mènent les enquêtes pour débusquer ceux qui se comportent en "terroristes", et regrette le peu de solidarité de ses collègues députés, quel que soit leur opinion. "Il en va du sort de notre vie sociale et de notre démocratie", affirme-t-elle.

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