Un an après le début du mouvement des Gilets jaunes et la dégradation d'un certain nombre de radars automobiles, de nouveaux appareils entrent en service... non sans difficultés.
La première semaine des vacances scolaires a été fatale pour une dizaine de radars dans toute la France.
En Sarthe, c'est le tout nouveau radar tourelle, installé à Marigné-Laillé, sur la D338 qui relie Le Mans à Montval-sur-Loir, dans le sud du département.
Dans la nuit du 23 au 24 octobre, un incendie à la base de l'engin avait permis de sectionner le poteau qui soutient le radar, quinze jours à peine après sa mise en place.
La même nuit, c'est un des radars fixes implantés sur la rocade du Mans qui a été détruit, lui aussi, par les flammes.
Régulièrement dégradé, le radar de Marigné-Laillé sanctionne les véhicules dépassant les 70 km/h dans cette courbe réputée dangereuse.
Depuis, une nouvelle tourelle est venue remplacer la précédente. Avec un coût non-négligeable : ce type d'appareils dernier cri est estimé à près de 40 000 euros.
Un autre de ces radars tourelles est en place depuis peu sur la D301, à hauteur de la commune de Sillé-le-Philippe, en remplacement d'un équipement plus ancien.
Des radars nouvelle génération
En place depuis le premier janvier 2019, ces radars tourelles ont été déployés au fur et à mesure sur le territoire français.L'objectif final est d'atteindre 1 200 radars d'ici fin 2022.
Construit par la société Idémia, ce nouveau dispositif est capable de calculer la vitesse de circulation dans les deux sens, en identifiant la voie de chaque véhicule en infraction. En outre, ces radars sont aussi habilité au contrôle du franchissement d'un feu rouge.
Ils sont ausi conçus comme des radars-leurres : 6 000 tourelles vont être installés, seuls 1 200 dispositifs enregistreurs seront déployés, déplaçables d'une cabine à l'autre.
À terme, ces nouveaux appareils doivent remplacer 75 % du parc existant.