Parmi les entrepreneurs présents à bord du Queen Mary 2, deux start-ups basées à Nantes. Zéphyr et Borée planche sur l'idée d'un cargo à voile. Toovalu aide les entreprises à limiter leur impact environnemental.
Vous êtes-vous posé la question du bilan carbone d'une croisière à bord du Queen Mary 2 ?
La start-up nantaise Toovalu a évalué l'impact environnemental d'une traversée du liner de la Cunard à l'occasion de The Bridge.
Les chiffres parlent d'eux-même : le bilan carbone de la croisière du Centenaire s'élève à 7 500 tonnes de CO2 soit 2,5 tonnes par personne. Il inclut la croisière et le voyage retour par avion.
Ramené à un passager, ce bilan équivaut à la quantité de CO2 absorbé par 150 arbres par année.
Pour réduire l'impact environnemental, Zéphyr et Borée planche sur un projet de cargo mixte à voile et à moteur qui permettrait de diminuer de 30% la consommation de carburant. Sachant que 90% des échanges mondiaux transitent par la mer et que le transport maritime représente 4% des émissions de gaz à effet de serre.
Nils Joyeux, co-fondateur de Zéphyr et Borée, est un ancien officier de la marine marchande et il travaille depuis deux ans et demi sur ce projet.
Le baril de pétrole qui est aujourd'hui à 45 dollars, était en 2008 à 160 dollars... conditions dans lesquelles sa solution ce cargo à voile serait la plus compétitive. Pour l'heure, il envisage le développement d'un premier bateau, de cabotage, pour débuter à petite échelle.