Pour pallier le manque de main d'oeuvre, des entreprises vendéennes ont décidé d'embaucher des personnes réfugiées, via le dispositif HOPE "hébergement, orientation, parcours vers l'emploi" mis en place par l'Etat. Une formation pour apprendre un métier et la langue française.
Hôtellerie, restauration, bâtiment ... Les secteurs en pénurie de main d'oeuvre sont nombreux dans notre région et notamment en Vendée.
Dans le même temps, des demandeurs d'asile sont à la recherche d'emploi mais ont encore des difficultés à s'insérer, notamment à cause de la langue.
Pour cela, un dispositif HOPE, a été crée. Il a permis en Vendée à onze réfugiés venus du Soudan, d'Afghanistan ou encore d'Erythrée d'apprendre le français mais aussi d'apprendre un métier. L'objectif est de faciliter l'insertion des réfugiés par l'apprentissage d'un métier.
En #Vendée, #Pôleemploi est partenaire du programme HOPE qui aide les demandeurs d'asile à trouver un #emploi. L'agence de #LRSY Nord travaille en ce moment avec les employeurs pour mettre en place le dispositif de #formation avant l'embauche des candidats https://t.co/KoKm9hJUbp
— Pôle emploi PDL (@poleemploi_PDL) 16 novembre 2018
Ces personnes ont dû prouver qu'elles avaient un niveau A1 en français pour comprendre une conversation basique.
Après 400 heures d’apprentissage du français, 450 heures de pratique et quatre semaines de stage, les réfugiés sont totalement formé et prêts à être recrutés. Parmi les onze, une majorité a réussi à obtenir une promesse d'embauche et a démarré une nouvelle vie.
C'est le cas de Rahmatullah Ahmadi. Le jeune homme est Afghan et il a appris le métier de soudeur grâce à ce dispositif. Aujourd'hui, une proposition en CDI lui a été faite.
► Reportage d'Alain Darrigrand et Thierry Poirier