Le consortium emmené par le groupe LDC a été choisi pour reprendre le groupe Doux, placé en liquidation judiciaire en raison de graves difficultés financières.
Le consortium réunissant LDC et Al-Munajem a été désigné par le tribunal de Rennes comme repreneur du groupe Doux.
"La reprise de Doux marque l'issue d'un processus engagé depuis plusieurs mois (...)" qui "a permis l'émergence de ce projet de reprise qui apporte des solutions à la totalité des emplois du groupe Doux via le maintien de 912 emplois (dont 811 sans conditions) sur les 1 165 du groupe, et la proposition de 401 offres de reclassement, tant en Bretagne qu'en Pays de la Loire", précisent dans un communiqué commun, les ministères des Affaires Etrangères, de l'Economie, de l'Agriculture et des la Cohésion des territoires, ainsi que la Région Bretagne, et saluent une "reprise exemplaire et fondatrice pour le volailler Doux".
Les sociétés du consortium "reprennent 811 salariés directement et proposent des accords de mobilité ou de reclassement pour toutes les personnes non reprises directement", selon le tribunal.
D'autres repreneurs étaient sur les rangs, parmi lesquels le Britannique Chesterfield Poultry qui proposait de reprendre l'abattoir de Chantonnay en Vendée et ses 145 salariés. Chesterfield Poultry était aussi intéressé par le couvoir vendéen de L'Oie (85 salariés) et l'usine d'aliments des Essarts (15 salariés).
Le groupe finistérien Doux a été placé le 4 avril en liquidation judiciaire tout en étant autorisé à poursuivre son activité jusqu'au 31 mai.