Le melon dans l'assiette est le fruit estival par excellence. Dans la région, la cueillette a été retardée à cause du mauvais temps du mois de juin. Pour autant la récolte s'annonce bonne en Vendée où le fruit bénéficie de la riche terre du marais poitevin.
Le mauvais temps du début d'été en a retardé la cueillette, dans la région, on cultive le melon en Vendée. Selon des professionnels sur place, le retard serait d'environ une semaine. La production annuelle dépasse les 15.000 tonnes. Une goutte d'eau face au Poitou-Charentes voisin qui en produit 4 fois plus. Mais le département a un atout, la terre - riche - du marais poitevin, qui donne des melons sucrés.
Un melon gorgé de soleil, prêt pour la cueillette. Après un printemps et un début d'été froid et pluvieux, les récoltes du sud Vendée ont pris, cette année, au moins une semaine de retard. Au delà de l'apparence du fruit, l'enjeu... C'est son taux de sucre, que
l'exploitant surveille avec précision. Il faut un fruit à maturité parfaite. Ce goût sucré, le melon de Vendée le doit, certes au soleil, mais aussi à la qualité de la terre sur laquelle il pousse, celle du marais poitevin, riche en oligo-éléments.
Tout juste cueilli, le melon fait l'objet de toutes les attentions. Sur la chaine de production, il est lavé, brossé, trié. Il est ensuite pesé et mis en caisse par calibre, pour être livré. Ils se retrouvent ensuite sur les marchés, chez des détaillants, aussi dans des supermarchés et en local, directement à la ferme
À mi saison, l'EARL Les Roseaux a déjà livré un tiers de sa production annuelle de 3500 tonnes. Comme ailleurs, le mois d'août s'annonce bon pour le melon. Seul risque désormais : un effondrement des prix en raison d'un afflux de marchandises sur les étales.
>> VIDÉO. Le reportage de Clément Massé et David Jouillat
