"Le festival a vu sa notoriété progresser encore" commentent les organisateurs, fiers de l'édition 2017 qui s'achève.
La programmation était somptueuse - et non sans rappeler celle des Vieilles Charrues. Pour cette édition, le Festival de Poupet a battu des records. 55 000 festivaliers sont venus écouter, entre autres, Imany, M et Manu Chao entre le 3 et le 21 juillet 2017, à Saint-Malô-du-Bois près du Puy du Fou.
Après le rendez-vous des 30 ans en 2016, le festival a vu sa notoriété progresser encore
commente le festival dans un communiqué. Il se félicite aussi d'une "programmation qui a tapé dans le mille" et avoue que la météo a rendu "exceptionnel" l'événement.
Un clin d'oeil est lancé à la gente féminine. Le festival salue une "belle présence féminine" parmi qui on pouvait écouter Imany, Agnès Obel, Olivia Ruiz et Calypso Rose.
Passer de l’électro au rap, en faisant un détour par la chanson française
C'était le pari, réussi, du festival, qui, il y a 31 ans, était d'abord une fête rurale se tenant sur le site verdoyant de Poupet. Les organisateurs célébraient alors le pain, l'eau, le verre, le bois, la roue... Et intègrent en 1994 la musique. Elle prend alors une part prépondérante.
En 2000, la barre des 20 000 festivaliers a été franchie. Un frein a été mis aux festivités en 2001 lorsque le festival est sommé de faire une pause. En cause, trop de décibels... En 2002, l'affaire est oubliée et repart de plus belle. Depuis 2004, Poupet s'offre des têtes d'affiche.
S’il fallait en ressortir quelques-uns [de l'édition 2017, nddl], nous avons été émus par Renaud, touchés par la malice bien affectueuse d’une Calypso Rose ou la classe d’Imany à la voix grave et profonde. Nous avons adoré l’énergie de Manu Chao, la fraîcheur de BigFlo & Oli ou la joie de vivre d’un Claudio Capéo. La soirée Lamomali avec -M- était magnifique. Jean-Michel Jarre a ébloui par sa simplicité et la prouesse technique qui a mis en valeur la nouvelle structure ...et qu'on ne reverra pas de sitôt dans le théâtre.