Pour contenir la propagation de la grippe aviaire en Vendée, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et dans les Deux-Sèvres, 1,2 millions d'animaux y ont été euthanasiés depuis le 24 février dernier. 3 millions restent à abattre, selon le ministère de l'Agriculture.
Ce jeudi soir, une réunion de crise a eu lieu au ministère de l'Agriculture pour mettre en place un protocole contre la propagation de la grippe aviaire.
"Situation dramatique pour les éleveurs"
La maladie, très contagieuse, sévit dans la région, particulièrement en Vendée, depuis quelques semaines, plongeant les éleveurs dans une "nouvelle situation dramatique", a déclaré Urwana Querrec, conseillère en charge des filières animales, au ministère de l'Agriculture. L'ensemble du territoire métropolitain avait été placé en risque "élevé", le 5 novembre, au regard de la progression rapide du virus en Europe.
3 millions d'animaux doivent encore être abattus
Des mesures ont prises pour assainir les zones contaminées, avec notamment une "élimination" des volailles contaminées.
1,2 million d'animaux, dont 60% de canards, ont déjà été abattus en Vendée, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et dans les Deux-Sèvres. "3 millions restent encore à abattre", estime le ministère.
A ce jour, 238 foyers ont été détectés dans ces zones. C'est 164 de plus qu'il y a seulement 5 jours. Dimanche 6 mars, le ministère décomptait en effet dans un communiqué 74 foyers.
187 foyers en Vendée
Parmi les 238 foyers identifiés ce 11 mars, 187 se trouvent en Vendée, département le plus touché, où plus de 100 communes sont concernées par l'épidémie. 37 foyers se trouvent en Loire-Atlantique, 7 dans le Maine-et-Loire, 7 dans les Deux-Sèvres et 1 en Mayenne.
Ce vendredi 11 mars, en plus d'étendre les zones réglementées à 20 kilomètres autour des foyers détectés, le ministère a précisé apporter un "accompagnement psychologique" aux éleveurs ainsi que financier, avec des indemnisations sanitaires sous forme d'acompte, complétées par la suite par indemnisations économiques.
Pour revenir à la stabilité "fin avril"
"L'objectif collectif est d'assainir complètement la zone d’ici à fin avril", a annoncé Urwana Querrec.
"La consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles – ne présente aucun risque pour l’Homme", rappelle le ministère de l'Agriculture.