Ils sont environ 5 000 réfugiés ukrainiens à vivre, à travailler aussi parfois dans notre région avec les difficultés que cela représente. Comment l’État, les associations, les particuliers leur viennent en aide. Comment maintenir cet élan de solidarité un an après ? C'est à voir dans Dimanche en Politique le 26 février à 11h25 sur France 3 Pays de la Loire.
Un an après le début de la guerre en Ukraine, où en est-on de l’accueil des réfugiés ? Ils sont 8 millions à avoir quitté leur pays, tout laissé, souvent dans l’urgence pour fuir les combats, les bombardements, ou simplement l’angoisse de la guerre.
Dans notre région 5 000 Ukrainiens et Ukrainiennes ont pu poser leurs bagages, pour quelques mois ou plus, le temps de souffler, de trouver un logement, parfois un travail. Si certains sont retournés au pays, la plupart d’entre eux vivent toujours dans les Pays de la Loire en attendant la fin de la guerre, à seulement 2 000 km de là.
Nous avons suivi Nadia, Adriana et Sacha. L'association "Les joyeux petits souliers" leur ont trouvé en urgence des familles d'accueil. Des liens étroits se sont tissés entre les Ukrainiens et leurs hôtes.
Dans cette période très troublée, il y a aussi de belles histoires humaines.
Il y a un an : une aide dans l’urgence ?
Il a fallu s’organiser en urgence pour accueillir ces familles, qui sont montées dans un bus pour un exil. Rapidement, l'État et les associations ont su se partager les rôles pour organiser l'élan de solidarité.
5 000 réfugiés sont accueillis en Pays de la Loire sur les 118 000 arrivés en France. C'est un peu plus que les autres régions de l'Ouest.
Depuis mars 2022, sur un échantillon de 250 Ukrainiens en Loire-Atlantique, 39 % ont trouvé un emploi, dont 45 % un CDI (temps plein ou temps partiel). Mais en attendant de pouvoir subvenir à leur besoin, l'État français accorde une aide financière dès l'obtention d'un titre de séjour.
Une aide dans la durée ?
Pour les réfugiés restés en France, le travail et la scolarisation permettent une intégration plus rapide. Mais pour les réfugiés repartis dans leur pays et pour les Ukrainiens, l'aide est toujours nécessaire.
Il manque de plus en plus de nourriture et de produits de première nécessité, les réapprovisionnements des commerces étant très compliqués.
70 convois humanitaires sont partis pour l'Ukraine depuis un an. Les dons sont en nette diminution alors que les besoins se font plus présents.
Le choix du retour
Après plusieurs mois passés loin de chez eux, de nombreux Ukrainiens ont fait le choix difficile de retourner chez eux.
Marta Tsurkan, accueillie 4 mois en Vendée avec ses enfants, est retournée à Lviv : "Si je restais en France, j'étais sûre que mes enfants étaient en sécurité, mais je savais que ça ne va pas d'être séparée de mon mari, de leur papa si longtemps. C'est un choix très difficile."
La séparation avec les familles d'accueil a été un déchirement pour tous, mais chaque famille a dit vouloir recommencer s'il le faut.
Les portes et les cœurs sont toujours ouverts en Vendée
François Blanchetmaire de Saint-Gilles-Croix de Vie, président de l'association "Les Joyeux petits souliers"
Pour en parler, Maxime Jaglin reçoit :
- Nataliya Batarina, fondatrice de l'association nantaise Volya
- François Blanchet, maire de Saint-Gilles-Croix de Vie, président de l'association "Les Joyeux petits souliers"
- Pascal Otheguy, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique
- Marta Tsurkan, ukrainienne retournée au pays
► Dimanche en Politique, Ukraine : un an après, c'est dimanche 26 février à 11h25 sur France 3 Pays de la Loire et en avant-première sur notre plateforme France.tv