Par un arrêté pris ce vendredi 5 janvier, le préfet de la Vendée interdit la pêche professionnelle, le ramassage, le transport, le stockage et la commercialisation des coquillages, destinés à la consommation humaine, en provenance de la zone de la Coupelasse (commune de Bouin). Comme pour les précédentes interdictions, c'est la présence de norovirus qui est en cause
Depuis le mois de décembre, les interdictions de vendre et de consommer huîtres et coquillages se succèdent sur le littoral Atlantique. Dans notre région, c'est une fois encore en Vendée, dans la zone de production de la Coupelasse à Bouin qu'un arrêté préfectoral a été pris ce vendredi soir.
"Cette interdiction fait suite à un cas de toxi-infection alimentaire collective, déclarée et confirmée par les services de la direction départementale de la protection des populations, avec un lien avéré avec la zone de production de coquillages de la zone de la Coupelasse, et ayant entraîné des troubles digestifs chez les consommateurs de coquillages, de type gastro-entérite" indique un communiqué de la préfecture de Vendée.
Les symptômes cliniques décrits sont "des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales et surviennent quelques heures après l’ingestion de coquillages contaminés. La durée de la maladie est généralement brève, de l’ordre de quelques jours. La principale complication est la déshydratation aiguë, qui survient le plus souvent chez les personnes déjà fragiles (personnes âgées, femmes enceintes, petits enfants, etc.)".
La préfecture ajoute que les norovirus ne sont pas détruits à la simple cuisson familiale.
Il est donc conseillé aux consommateurs de ne pas ingérer et de détruire les coquillages provenant de la zone d’interdiction et qui seraient encore en leur possession. Il est recommandé par ailleurs de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou apparaît incertaine.
Le public est informé des mesures de rappel sur les lots de coquillages concernés par affichage sur les lieux concernés et sur tous les lieux d’achat.
Les services de l’État ne lèveront pas l'interdiction avant " le rétablissement d’une situation sanitaire satisfaisante" précise encore la préfecture de Vendée.