L'homme soupçonné d'avoir agressé un brancardier a été interpellé ce lundi 8 avril. Le brancardier a été grièvement blessé samedi après avoir été passé à tabac par des proches d'un patient qui trouvaient sa prise en charge trop lente.
Le député vendéen Philippe Latombe s'est félicité en milieu d'après-midi lundi de l'interpellation de l'auteur présumé du brancardier de Challans.
Bravo aux forces de l'ordre qui viennent d'interpeller l'agresseur présumé du brancardier du @chlvo.
— Philippe Latombe (@platombe) April 8, 2024
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Une information confirmée ce mardi 9 avril par la procureure de la République des Sables-d'Olonne.
"L'homme mis en cause dans les faits de violences survenus à l'hôpital de Challans (...) a été interpellé et placé en garde à vue par les services de la gendarmerie le 8 avril 2024".
L'homme, âgé de 23 ans, "est actuellement entendu par les gendarmes sur les faits", il "accompagnait son père et son cousin à l'hôpital de Challans", a précisé Gwenaëlle Cotto ce mardi matin.
Ce mardi après-midi, cette dernière a précisé que la mesure de garde à vue du suspect a été prolongée. "Il sera présenté demain (mercredi) matin au parquet des Sables-d'Olonne en vue de la mise en ouvre d'une procédure de comparution immédiate".
Une enquête pour "violences contre personnel médical" avait été ouverte par le parquet des Sables d'Olonne après la violente agression qui s'est déroulée au Centre Hospitalier Loire Vendée Océan située sur la commune de Challans dans le sud de la Vendée.
D'après Gwenaëlle Cotto, la procureure de la République des Sables d'Olonne jointe par téléphone samedi "plusieurs personnes se sont présentées samedi 6 avril 2024 à l'hôpital de Challans"
Il y avait deux personnes qui étaient blessées. Un des proches d'un des blessés trouvait que c'était trop long. Et il s'en est pris à un ambulancier qui était là et lui a asséné des coups de poing
Gwenaëlle CottoProcureure de la République des Sables d'Olonne
Hospitalisé sur place, l'état du brancardier s’est depuis stabilisé. il a reçu un arrêt de travail supérieur à huit jours, avait indiqué la procureure de la République des Sables d'Olonne.
"Il est toujours sous le choc", a rapporté le directeur de l'établissement, Francis Saint Hubert. "Paradoxalement, il dit être désolé de ce qu’il s’est passé."
Le brancardier a pu être entendu dimanche matin par la gendarmerie sur demande du parquet.
L'auteur de cet acte risque "jusqu'à 5 ans de prison" pour "violences contre personnel médical ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours".
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