Samedi 6 avril, un brancardier a été grièvement blessé après avoir été passé à tabac par des proches d'un patient qui trouvaient sa prise en charge trop lente.
L'état de santé du brancardier "s'est légèrement amélioré", mais il reste en soins intensifs. C'est ce qu'a précisé sur Franceinfo ce lundi Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, après l'agression d'un brancardier à l'hôpital de Challans en Vendée par un proche d'un patient, ce week-end.
Hospitalisé sur place, l'état du brancardier s’est depuis stabilisé. il a reçu un arrêt de travail supérieur à huit jours, indique la procureure de la République des Sables d'Olonne.
"Il est toujours sous le choc", rapporte le directeur de l'établissement, Francis Saint Hubert. "Paradoxalement, il dit être désolé de ce qu’il s’est passé."
Le brancardier a pu être entendu dimanche matin par la gendarmerie Sur demande du parquet.
Le ministre de la Santé dénonce la "lâcheté de cet acte" et indique que les suspects n'ont pas été "arrêtés", mais ont été "identifiés grâce à la vidéosurveillance", il devrait prochainement être vu par un médecin légiste, précise Franceinfo.
"Une cellule de soutien psychologique a été mise en place" a précisé Françis Saint-Hubert lors d'une conférence de presse ce dimanche 7 avril à Challans.
La direction du groupe hospitalier de Vendée qui a porté plainte indique réfléchir à renforcer la sécurité de l'hôpital suite à cet incident qui s'est produit à l'extérieur de l'enceinte médicale.
Une enquête pour "violences contre personnel médical" a été ouverte par le parquet des Sables d'Olonne après cette violente agression.
L'auteur de cet acte risque "jusqu'à 5 ans de prison" pour "violences contre personnel médical ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours".
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