EN IMAGES. De nouvelles aurores boréales en Vendée et Loire-Atlantique pour le plus grand plaisir des yeux

Ce phénomène rare est toujours magique. Des aurores boréales étaient visibles dans le ciel la nuit de jeudi à vendredi, avec un festival de couleurs insolites sous nos latitudes.

La nuit dernière a été magique pour les photographes. 

"Une nuit blanche...plutôt colorée", s'extasie sur sa page Facebook, Jean-Marie Poirier, le complice de Philippe Maindron sur le festival de Poupet et passionné de photo, "des aurores flattées par une pose longue, vraiment visibles à l'œil nu à deux reprises dans la nuit. Un clin d'œil à Octobre rose. Une nuit étincelante, que nous ne sommes pas près d'oublier !"

Quelques jours plus tôt, Jean-Marie Poirier avait déjà pu en saisir "un peu timides, mais bien réelles" au Mont des Alouettes.

Même plaisir du côté de Grégory Audubert qui, du côté de Noirmoutier, n'en a pas raté une miette, avec son groupe de photographes amateurs, "une nuit magique sous les aurores boréales à l'Herbaudière".

"Le ciel s’est illuminé de teintes éclatantes, allant du rose au violet, offrant un clin d'œil inattendu au mois d'Octobre Rose. Ce spectacle féérique a enchanté l’assemblée, ont apprécié Grégory Audubert et ses camarades, les couleurs étaient incroyables, presque irréelles. Un véritable régal pour les yeux et nos appareils photo".

"Plusieurs salves auront illuminé la nuit. La première, vers 22h50, aura illuminé la baie des Sables-d'Olonne, explique Valentin Perrault, elle fut bien visible à l'œil nu, pendant plusieurs dizaines de minutes. Et il faut dire que les lumières de la ville n'aident pourtant pas à son observation. Juste incroyable !".

En Loire-Atlantique, le lac de Grandlieu a également été le théâtre d'aurores boréales la nuit du 10 au 11 octobre.

Même joli spectacle capturé à Sucé-sur-Erdre saisi par Johann Challoyard, dans le hameau du Lavoir.

Ce vendredi soir, il sera de nouveau possible d'observer des aurores boréales en Loire-Atlantique et Vendée.

Ces phénomènes deviennent de moins en moins rares sous nos latitudes. Ainsi en mai dernier, déjà en Vendée et en novembre 2023 dans le Maine-et-Loire.

"En Norvège, ils en ont toute l'année, le fait que l'on en voit en France, signifie que l'activité du soleil est beaucoup plus intense", nous expliquait Aurélien Braud, un photographe amateur, en novembre 2023.

Comment se forment les aurores boréales ?

L'aurore boréale se forme lorsqu'il y a collision entre des particules chargées d'électrons et protons et des gaz qui se trouvent dans la haute atmosphère terrestre.

"Ces collisions génèrent de minuscules éclats lumineux qui emplissent le ciel de voiles colorés. Des milliards de lueurs apparaissent en séquence, ce qui donne l'impression que l'aurore se déplace ou danse dans le ciel", explique l'agence spatiale canadienne.

"C'est le champ magnétique de la Terre qui guide les particules chargées. La forme du champ magnétique de la Terre crée deux ovales au-dessus des pôles nord et sud. C'est pour cette raison que des aurores se produisent presque toutes les nuits dans le ciel nordique, d'août à mai", ajoutent les scientifiques.

Pourquoi toutes ces couleurs ?

Les aurores boréales se produisent dans la thermosphère, l’une des couches les plus élevées de l’atmosphère. Selon l’altitude à laquelle se produit le phénomène, les couleurs émises varient entre le rouge, le jaune, le vert, le violet et le bleu. La différence de teintes est due au type de gaz ionisé par les vents solaires.

Aux altitudes de 100 à 200 km, les couleurs émises peuvent être jaunes, vertes, roses ou bleues présence d’oxygène, violettes ou rouge en présence d’azote.

"Le pic est normalement prévu pour 2025, c'est ce que disent les scientifiques. Mais le soleil visiblement a deux ans d'avance", nous avait expliqué Aurélien Bréau en novembre dernier.

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