A deux jours des élections européennes, les jeunes se sont à nouveau mobilisés à la Roche-sur-Yon et Nantes pour dénoncer l'inaction des gouvernants face au réchauffement climatique. Pique-nique zéro déchets, ateliers, marche. Ils étaient 3 000 à Nantes.
"Moins de banquier, plus de banquise". Sur la pancarte de ces trois manifestantes, le ton est donné. Si les jeunes se marchent à nouveau dans les rues de La Roche-sur-Yon ce vendredi 24 mai, c'est pour essayer de sauver la planète pendant qu'il en est encore temps. Une marche pacifique pour faire changer les comportements."Dans ma famille, on a réduit considérablement notre consommation de viande, en eau en électricité" reconnait Pierre, un lycéen de 15 ans venu défiler avec ses parents.
"Moi je ne voterai certainement pas dimanche pour un programme qui ne prévoit rien sur l'environnement" clame Louise, une autre marcheuse pour le climat.
Entourer les mégots sur le sol
Avant de s'élancer, les manifestants avaient organisé des ateliers pour dénoncer les mauvais gestes. Par exemple, ils avaient entouré à la craie tous les mégots qui traînaient par terre. Au total près de 50 mégots.
"Sachant qu'un mégot peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau, mettre son mégot dans une poubelle n'est pas un geste anodin" explique Yaouna, une jeune très concernée par l'avenir de la planète.
A Nantes, les rangs étaient plus fournis qu'en Vendée. 3 000 manifestants tout aussi déterminés avec des slogans percutants et des actions chocs à l'image de ces jeunes allongés par terre.
"C'est pour représenter la mort de masse qui risque d'arriver avec le réchauffement si l'on continue à vivre de la même façon" indique l'un des jeunes en colère.Beaucoup de monde à Nantes pour la #MarchePourLeClimat @F3PaysdelaLoire pic.twitter.com/IhapoqQSAB
— Eleonore Duplay (@Eleonoreduplay) 24 mai 2019
Il y aurait y avoir encore plus de jeunes dans la rue mais les périodes d'examen ont certainement dissuadé beaucoup de ceux qui étaient présents lors de la dernière action du 15 mars.