Un nouveau robot chirurgical unique en Vendée pour le traitement des cancers

Depuis juin, le centre hospitalier départemental (CHD) de La Roche-sur-Yon s'est doté d'un robot chirurgical, une première dans le département. Les opérations ont commencé en septembre après une période de formation du personnel.

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L'appareil est impressionnant. L'équipe médicale concentrée, en pleine opération de la prostate, sur un patient atteint d'un cancer. 

Les hôpitaux de Nantes ou Angers avaient déjà le leur, en Vendée désormais, un robot chirurgical permet des traitements au plus près des malades. Pour le patient, l'intérêt se trouve dans la récupération postopératoire.

Cette chirurgie dite" mini-invasive" est moins traumatisante que la chirurgie ouverte, ainsi, les douleurs, la durée d'hospitalisation ou encore les risques de séquelles sont considérablement réduits.

C'est une chirurgie beaucoup moins lourde. Le patient se rétablit beaucoup plus raidement. Cela réduit les moyennes de séjour et le temps d'hospitalisation.

Nicolas Gaschignard

Chirurgien urologue au CHD Vendée

Le chirurgien, placé au poste de pilotage et bénéficiant d'une vision en 3D, dirige les quatre bras articulés (dont un est équipé de la caméra). Les trois autres permettent de manipuler les instruments nécessaires à la chirurgie. 

Dans le bloc, anesthésistes, infirmiers, internes peuvent suivre le déroulé de l'opération sur un écran et assister le chirurgien aux commandes du robot.

Cet outil diminue les contraintes physiques de toute l'équipe médicale, comme nous l'explique Nicolas Gaschignard, chirurgien urologue.

C'est beaucoup plus satisfaisant d'un point de vue ergonomique. On est installé confortablement, sans avoir à effectuer des mouvements de torsion au niveau des épaules ou du cou

Nicolas Gaschignard

Chirurgien urologue au CHD Vendée

1,7 million d'euros

Financé en partie par le département et la région (325 000 euros chacun) ainsi que par la Ligue contre le cancer (130 000 euros), ce robot, dont le coût d'acquisition s'élève à 1,7 million d'euros, pourrait être utilisé dans 160 à 200 interventions chirurgicales par an.

Les chirurgiens ont été formés en une vingtaine d'heures sur simulateur, "un peu comme dans l'aéronautique", précise Nicolas Gaschignard.

Au CHD, son usage sera mutualisé entre différents services : urologie, ORL, chirurgie digestive et gynécologie, en grande partie pour le traitement des cancers.

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