En Vendée aussi les start-up se développent

Les start-up ont le vent en poupe… Et la Vendée n'est pas en reste. En plein développement ou tout juste créées, deux d'entre elles ont un point commun : avoir inventé une application pour nos téléphones. Gros plan sur deux start-up du "huit-cinq".

SafeThing est une start-up vendéenne qui veut tordre le coup aux objets perdus. SafeThing est aussi le nom de la nouvelle application qui vient de voir le jour dans le département.

Tout commence par un nouveau pictogramme spécifique, appelé SafeCode. Il est composé de points. Collé (voire incrusté) sur un portable, des clés, un vélo, une écharpe, un doudou… il identifie chaque objet. Il est perdu ? Désormais, si quelqu'un le retrouve, grâce à une application numérique gratuite (déjà disponible sur iOS et Android), il suffit de scanner le pictogramme pour être mis en relation avec le propriétaire de l'objet trouvé.

La société SafeThing a été fondée en 2016 par Dominique Chabot, co-fondateur de Bimédia en 2002. L’entreprise vendéenne compte aujourd'hui cinq salariés. Elle est partie du constat suivant. Si plus de 93% des Français sont prêts à restituer un objet à son propriétaire, ils sont cependant 57% à estimer que l'opération est trop compliquée (source). Avec son application, SafeThing veut simplifier les contraintes pour rendre un objet. Pour cela, deux brevets ont été déposés par la startup.

Pour se lancer, la société vendéenne vient de lancer un financement participatif (campagne Kickstarter) afin de produire 350 000 gommettes et médailles. Elle veut accroitre sa communauté de Safers et faire connaitre son utilité à travers le monde. L'objectif est de récolter 25 000€. 

À terme, les codes seront vendus via le site safething ou directement intégrés sur certains produits (clés, doudou, vélo). S'ils sont gravés et donc non-décollables le Safer pourra échanger, en cas de vol par exemple, avec le vrai propriétaire.

Stampyt, l'appli vendéenne vise l'Europe

Autre start-up vendéenne, Stampyt. Spécialisée dans la photo commerciale, elle se focalise sur le marché automobile. La start-up créée il y a quatre ans à Montaigu, veut aujourd'hui profiter de sa croissance pour ouvrir ses services en Europe.

L'application développée par la société vendéenne veut faciliter la prise de photos commerciales des professionnels de l'automobile. Le procédé permet de standardiser, depuis son smartphone, toutes les prises de vues des véhicules et de guider automatiquement l’utilisateur pour retoucher les photos.

Par exemple, le véhicule est pris en photo devant un garage, l'application isole et intègre, en quelques clics, la voiture sur un fond personnalisé, comme si la photo était prise dans un studio. L'application permet également de réaliser une visite virtuelle des véhicules en 360°, ou cache automatiquement le numéro des plaques d'immatriculation.

Et désormais, c'est l'Europe que vise la start-up vendéenne. L’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Suisse, le Luxembourg et la Belgique seront les premiers pays à pouvoir prochainement utiliser les services photos. Pour répondre aux besoins, l'effectif va doubler d'ici un an.

 

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