Restez chez vous ! C'est le message que le maire des Sables d'Olonne affiche sur ses comptes Twitter et Facebook à l'intention de ceux qui auraient l'idée de profiter des vacances de Pâques pour s'installer dans leur résidence secondaire du littoral vendéen.
Constatant que début mars, il y avait eu une première vague d'arrivée de non résidents permanents dans la ville, le maire des Sables d'Olonne a publié ce samedi un message interdisant "les nouvelles occupations de résidences secondaires".
S'appuyant sur la réglementation en vigueur limitant les sorties à celles prévues dans l'attestation de déplacement dérogatoire, Yannick Moreau a fait savoir que la Ville des Sables d'Olonne interdisait dorénavant de nouvelles occupations de ces résidences secondaires très nombreuses dans cette ville de la côte vendéenne.À l’approche des vacances de Pâques, la ville des Sables interdit de nouvelles utilisations de residences secondaires.
— Yannick MOREAU ن (@YannickMOREAU) March 27, 2020
En théorie, le #confinement interdit déjà de se déplacer de sa residence principale à sa résidence secondaire.
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Le maire justifie cette décision par le fait que les premiers résidents secondaires venus aux Sables d'Olonne début mars, "auraient dû s’imposer à eux-mêmes une quatorzaine préventive limitant le risque de propagation du virus mortel covid-19. Chacun sait que ce n’est pas ce qui s’est passé, la douceur du soleil de printemps et une forme d’insouciance incivique sont passées par là."
Et comme cet argument risque ne pas suffir, Yannick Moreau ajoute qu'en faisant le choix de venir vivre ce confinement en Vendée, les candidats à cette transhumance "prennent le risque de rejoindre un secteur déficitaire en médecins, déjà mis sous tension par le covid-19".
Mais il s'agit aussi selon l'élu, de protéger le secteur qui est, à ce jour, moins touché que d'autres par l'épidémie.
"Plus nous limiterons nos déplacements, conclut-il, plus nous empêcherons le virus de circuler et plus vite nous retrouverons nos libertés de travailler, de circuler, de vivre."
Reste à savoir si une telle interdiction est légale, on avait déjà vu récemment que le couvre-feu imposé par certaines villes n'avait pas de base juridique.