De sa Vendée natale à la fondation Cartier, le plasticien Fabrice Hyber redessine son enfance, "à main levée"

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Fabrice Hyber utilise l'art contemporain comme vecteur d'apprentissage
"À main levée", extrait du documentaire d'Olivier Lambert. Fabrice Hyber, plasticien, explique une fresque à des lycéens. ©Lumento - Les Nouveaux Jours Productions

Fabrice Hyber, artiste plasticien et académicien, considère l'art contemporain comme un outil pédagogique par excellence. De sa vallée en Vendée aux musées internationaux, il crée un univers où enfants et adultes explorent le monde sous tous ses aspects.

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Pour Fabrice Hyber, l'art est un vecteur d'apprentissage et de transmission, offrant une perspective unique sur l'esthétique, la science et l'écologie. Hyber invite ainsi chacun à découvrir et à imaginer toutes les possibilités qu'offre notre environnement.

"Mes créations font toutes la taille d’un tableau d’école. Je peux facilement y accéder en hauteur, comme en largeur"… Du geste à la parole, Fabrice Hyber montre à la caméra son terrain de jeu depuis 33 ans. Et d’un trait de fusain, bientôt relayé par des couleurs choisies, l’œuvre d’art prend vie.

Le vert, c’est la vie, la nature, ma raison de vivre

Fabrice Hyber

Plasticien

L'omniprésence du vert

C’est une touche commune à toutes ses créations. La couleur verte est présente partout. Ici un point, là un trait plus ou moins appuyé. Puis, il y a ce petit bonhomme récurent dans toutes ses œuvres.

Le vert, pour Fabrice Hyber, c’est la vie, la nature et un univers, celui de ses parents qu’il a aménagé en un immense terrain d’expériences et d’aventures. Une ancienne ferme dominée par une sculpture représentant un petit bonhomme vert. "Je me suis amusé à me représenter là, au milieu de ce qui a fait ce que je suis devenu aujourd’hui".

Un tableau n’est jamais fini, il n’arrête pas de mûrir.

Fabrice Hyber

Plasticien

Notre homme travaille au cœur de la campagne vendéenne et tout se passe comme dans une symphonie savamment composée. Ici le chant du coq, là le caquètement de la poule ou le meuglement d’une vache, auxquels Fabrice Hyber répond.

C’est drôle et l’artiste y prend visiblement beaucoup de plaisir. Mais attention, ne croyez pas que l’artiste perd sa concentration. Au contraire ! Il compte sans cesse, comme s’il cherchait à résoudre une équation mathématique, qu’il a longtemps étudiée, ou mieux scander sa peinture.

Il y a toujours des artistes près de chez vous.

Fabrice Hyber

Plasticien

L'art comme vecteur d'apprentissage

La volonté de partage accompagne le travail de Fabrice Hyber. Ici une classe d’élèves en primaire visite son atelier et décrypte avec leurs yeux d’enfants le travail de l’artiste. Avec ces mots simples et tellement touchants : "Moi, j’ai mis du vert Hyber. Celui qui pousse au printemps" dit l’un. "Moi, j’ai pas mis de couleurs. Comme ça, on peut changer en fonction de nos envies", répond l’autre.

Il y a aussi ces lycéens, qui découvrent ébahis un conteneur rempli de 22 tonnes de savon de Marseille. "Le plus grand savon du monde" s’amuse Fabrice Hyber. "Qui vous a valu une mention dans le Guinness Book des records" réplique un ado stupéfait.

Ce paysage où trône le container a bien failli disparaitre.

Fabrice Hyber

Plasticien

Un engagement écologique

Avec l’apparition de l’agriculture industrielle, Fabrice Hyber s’est rendu compte que les paysages étaient en voie de disparition. Particulièrement autour de la ferme de ses parents. Pour lui, une catastrophe qu’il fallait absolument éviter, d’une manière ou d’une autre.

"J'ai racheté toutes les terres autour de la ferme, sans me poser plus de questions que ça. . Comme un réflexe de survie. Après, je me suis dit : que vais-je faire de toutes ces terres ?"

Alors, Fabrice Hyber s’est amusé à planter 100 000 arbres sur 70 hectares.

"Quand je pense qu’il y a 25 ans, il n’y avait plus rien". Aujourd’hui, des chênes, des amandiers, des pêchers se partagent le territoire et forment des paysages, reconstitués comme autant d’œuvres d’art !

J’ai voulu cette exposition au cœur de la Fondation Cartier comme un lieu d’apprentissage.

Fabrice Hyber

Plasticien

L'exposition à la Fondation Cartier

Fabrice Hyber n’en est pas à sa première exposition dans le monde. Celle qu’il a faite à la Fondation Cartier avait une saveur particulière. Une soixantaine de tableaux exposée et des chaises et des bureaux d’école pour accueillir le public. Tantôt des enfants, tantôt des adultes. "J’ai inventé mes œuvres comme autant de fruits qui ont germé dans ma tête… En espérant qu’ils mûrissent dans celles de ceux qui les dégusteront".

Fabrice Hyber est décidément un artiste à part, qui agit.

"À main levée" un documentaire d'Olivier Lambert.

Une production Lumento - Les Nouveaux Jours Productions.

Diffusion jeudi 17 octobre à 22 h 50 sur France 3 Pays de la Loire.

Rediffusions à 9 h 35 jeudi 7 novembre et mardi 12 novembre

► À voir en replay sur france.tv dans notre collection La France en Vrai 

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