Le skipper belge Denis Van Weyenberg prendra pour la première fois le départ du Vendée Globe en novembre prochain, une course autour du monde qu'il prépare aux Sables d'Olonne. Un ambassadeur parfait pour le tourisme vendéen, notamment en Belgique.
De retour en Belgique après une transatlantique et sa qualification pour le Vendée Globe 2024 en poche, Denis Van Weyenberg, 54 ans, nous a donné rendez-vous sur la Grand Place, au balcon de l'hôtel de ville de Bruxelles.
"Tous les grands événements sportifs sont fêtés ici, les victoires d'Eddy Merckx, celles des Diables Rouges. On voulait marquer le coup par rapport à notre qualification pour le Vendée Globe", ironise le skipper.
"C'est aussi symbolique, marquer un épisode : on a terminé le livre des qualifications, maintenant, on va pouvoir commencer un nouveau bouquin qui est le Vendée Globe en novembre."
Le skipper vit désormais une grande partie de l'année aux Sables d'Olonne, mais son plaisir est intact lorsqu'il déambule dans les rues de la capitale belge. "J'ai grandi ici, j'ai fait mes études à Bruxelles, j'y ai plein de souvenirs, toute ma vie sociale est ici."
Il en profite pour caresser du bout des doigts le monument à Everard t'Serclaes. "C’est un truc symbolique de Bruxelles, tu passes ta main dessus pour que ça te porte chance. Tu fais un vœu en même temps, je ne vous dirai pas lequel !", dit-il en rigolant.
Et que dire du Manneken Pis, statue fédératrice des Belges par excellence. Il a d'ailleurs décidé d'emporter avec lui, autour du monde, une réplique grandeur nature du petit bonhomme.
Je trouve ça sympa de l'emmener, quand je passerai la ligne, on pourra le mettre devant. Remonter le chenal avec le Manneken Pis devant, ça sera rigolo !
Denis Van WeynberghSkipper "D'Ieteren Group"
"C'est tellement symbolique de Bruxelles, de l'état d'esprit belge, de cette autodérision, de ce deuxième, troisième degré. Ça me fait plaisir de l'emmener avec moi et comme ça j'aurai quelqu'un avec qui parler !"
Le Vendée Globe, un vecteur de promotion du tourisme
Pour promouvoir son activité touristique, le conseil départemental de Vendée a choisi le Vendée Globe et le skipper le plus vendéen de tous les Belges pour l'accompagner sur cette étape de sa tournée média internationale.
Denis, sa deuxième maison aujourd'hui, c’est la Vendée. C’est un très bon ambassadeur de la destination Vendée.
Karen AlletruDirectrice pôle tourisme Vendée Expansion
"Venir directement à Bruxelles à la rencontre des journalistes, c'est aussi une manière de pouvoir échanger avec eux, de valoriser les atouts de notre département. À la veille d'un grand événement comme le Vendée Globe, c'est important d'être sur le terrain", souligne Karen Alletru, l'issue d'une conférence de presse.
Les touristes belges représentent déjà la quatrième clientèle touristique de la Vendée. Près de 180 000 s'y rendent chaque année. "C’est un peu plus de 620 000 nuitées touristiques par an".
Ces rencontres avec les médias belges permettent notamment de promouvoir les nouveautés touristiques, les nouveaux hébergements du département, l'objectif étant de fidéliser la clientèle belge.
"Il faut savoir que les Belges ont toujours adoré la côte d'Azur, la Corse, ce genre de destinations balnéaires", précise Daniel de la Hoye, directeur marketing Le Soir Voyages. Mais maintenant, il y a une espèce de saturation à certains endroits. La Vendée a ce grand avantage d'avoir de grands espaces où on n'a pas le sentiment d'être, je dirais, trop serré."
Reportage de Quentin Carudel et Damien Raveleau
L'Office de tourisme de Vendée a effectué d'autres déplacements de ce type en Suisse, au Japon, au Royaume-Uni ou encore à New-York (États-Unis). Par son rayonnement international, la course mythique du Vendée Globe est devenue au fil des ans une excellente vitrine du département.
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