C'est actuellement la pleine période de ponte des goélands. L'occasion pour la mairie de débuter sa campagne annuelle de stérilisation des oeufs.
##fr3r_https_disabled##Les volatiles, installés en nombre depuis près de 20 ans aux Sables, sont responsables de nombreuses nuisances. Ils n'hésitent pas à attaquer la population comme le raconte Christian Gauthier, restaurateur aux Sables : "un dimanche matin, j'étais en train de nettoyer ma terrasse. Il devait y avoir un nid de goélands sur le toit et je me suis fait attaquer par trois goélands (...) comme un aigle et ils n'ont pas arrêté pendant un 1/4 d'h, une 1/2h".
Ils endommagent également les toitures en déchiquetant les tuiles avec leur bec et n'hésitent pas à lâcher en plein vol des cailloux et des coquillages provoquant de gros dégâts.
En tant qu'espèce protégée, la loi interdit de détruire les goélands. Seule possibilité : réguler leur nombre en organisant des campagnes de stérilisation. "Pendant la période de ponte, il est important que le goéland continue à couver. Si on retirait les oeufs, ils auraient tendance à revenir pondre d'autres oeufs" explique Christophe Froger en charge de cette stérilisation.
Les oeufs sont ainsi badigeonnés d'huile de paraffine et de formol afin d'éviter que l'oeuf ne se développe.
La ville des Sables d'Olonne mène chaque année depuis 1994 une campagne de stérilisation pendant la période de reproduction des goélands.
Si stériliser les oeufs semble efficace puisque le nombre de nids a diminué de 20% depuis l'an dernier, en revanche le problème n'est que déplacé. Chassés du centre-ville, les goélands s'installent petit à petit en périphérie.