Le Gallois Alex Thomson, qui n'a jamais réussi à monter sur la plus haute marche du Vendée Globe, a mis à l'eau son nouveau bateau, toujours sous les couleurs noires de son fidèle sponsor. Il prendra dimanche le départ de la transat Jacques Vabre.
Côté pile, c'est "Washing machine", navigation en mode essorage pour Alex Thomson sur son nouveau bateau.
Côté face, Portsmouth, petit port tranquille de la pointe sud-ouest de l'Angleterre. C'est là que vit, travaille et navigue le skipper gallois. Seul, ou presque, avec son bateau et deux mots en tête : Vendée Globe."Ce sont les 16 dernières années de ma vie et la prochaine, c'est sûr", dit-il à propos de cette course mythique autour du monde, "le Vendée Globe est mon unique objectif, j'ai tout sacrifié pour ça".
Le Gallois ne fait rien comme les autres, y compris pour son bateau, mais peut-on encore parler de bateau pour cet engin inauguré en grandes pompes à Londres.Le Britannique à un sens aiguisé du spectacle et sait de quoi il parle en terme de navigation.
"S'il a une idée en tête, pour ne pas aller dans cette voie-là il faut réussir à lui démontrer que ça ne fonctionne pas, ou qu'il y a une solution qui est forcément meilleure", raconte Quentin Lucet, architecte du cabinet VPLP.
Rodéo en haute mer
L'engin d'Alex Thomson ne se contente pas d'être les plus beau bateau de la flotte, c'est aussi le plus innovant. La grande nouveauté est à l'intérieur : un cockpit intégralement fermé pour voyager au sec.3e en 2012, 2e en 2016, Alex Thomson rêve de devenir le premier skipper étranger à remporter le Vendée Globe.En attendant, Alex Thomson sera dimanche au départ de la transat Jacques Vabre, aux côtés de Neal Mac Donald.