Les gendarmes des Sables-d'Olonne ont mis fin à un trafic de drogue entre les Pays-Bas et la Vendée. Son chef présumé vient d'écoper de 10 ans ferme.
10 ans de prison ferme : c’est le jugement du tribunal correctionnel des Sables d'Olonne.
Mercredi, il a condamné un homme pour un trafic de stupéfiants entre les Pays-Bas et la Vendée.
Une peine de prison à laquelle il convient d’ajouter une amende de 400 000 euros.
Durant l’enquête, les perquisitions avaient permis de saisir des quantités importantes de divers produits stupéfiants, évaluées à un peu plus d’un million d’euros.
Drogues et grosses voitures
Il y avait entre autres 15 kilos de kétamine (la kétamine est un analgésique détourné par les toxicomanes pour une utilisation festive), 30 000 sachets d'ecstasy, 2 kilos d'amphétamines ou encore 1 litre de GHB, selon un communiqué.
Pour mémoire le GHB, aussi appelé ecstasy liquide, peut servir à des fins criminelles. Ingéré à l'insu des victimes, ses effets sédatifs augmentent lorsqu’il est mélangé à de l’alcool et peuvent plonger les victimes dans un état d’inconscience et d’amnésie.
Mais la prise des forces de l’ordre ne s’arrête pas là puisque des véhicules de fortes cylindrées (dont la valeur attendrait 120 000 euros), quelques armes, des munitions et des documents d’identité falsifiés font partie du matériel retrouvé chez le trafiquant.
Des perquisitions qui font suite à l'interception samedi d'un véhicule en provenance des Pays-Bas.
Une opération de gendarmerie avait abouti à l’interpellation de deux personnes dont l’un d’entre eux pourrait être le patron du réseau. Il a avoué lors de sa garde à vue que la filière alimentait l’univers des raves-parties.
Son complice a lui été condamné en flagrance à une peine de 6 mois d'emprisonnement assortie d'un sursis probatoire.
Le réseau international était "tombé" il y a deux mois grâce au travail de la brigade de recherches de la gendarmerie nationale des Sables d'Olonne,
Des gendarmes qui précisent que celui qui est suspecté d’être à la tête de cette organisation, utilisait régulièrement de fausses identités. Il affichait, de plus, un train de vie élevé avec parfois des dépenses de plusieurs centaines de milliers d'euros, en particulier dans les casinos.