Dans un an, le Vendée Globe que l'on surnomme l'Everest des mers partira des Sables d'Olonne en Vendée. Pour cette 10ᵉ édition, 44 skippers sont inscrits pour 40 places maximum, un record. Dimanche en Politique s'installe sur les pontons pour une émission spéciale à voir ce dimanche 12 novembre à 11h25.
C'est une course mythique. Un Everest. Un défi unique pour les skippers.
Créée en 1989, cette course a lieu tous les quatre ans au départ des Sables d'Olonne en Vendée. Le principe est simple : un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.
Une édition 2020/2021 épique
Cette course a été marquée par la pandémie de covid. Les masques et l'absence du public ont donné un ton particulier au départ. Mais, les skippers ont eu leur lot de rebondissements et de péripéties. Retour sur la dernière édition avec les interviews des skippers Sébastien Destremau, Alex Thomson, Kevin Escoffier et Jean Le Cam.
Un résumé signé Vincent Raynal et Carole Mijeon.
Des règles de qualifications
Pour être au départ, sur les pontons des Sables d'Olonne, les skippers doivent se qualifier, et les règles ne sont pas simples. Il faut se qualifier et être sélectionné, comme nous l'explique Maxime Jaglin :
Cette année, la jauge a été fixée à 40 skippers. Un chiffre maximum qui, comme l'explique Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de Vendée et président du Vendée Globe, est idéal. Cela permet d'assurer de bonnes conditions de sécurité pour les marins et une bonne visibilité pour les sponsors.
39 skippers sélectionnés et une place spéciale, la "wild card", une invitation à la discrétion d'Alain Leboeuf. Cette invitation permettra de rattraper des concurrents comme Jean Le Cam, Clarisse Cremer ou un skipper étranger, un sacré dilemme !
Des skippers déjà sur le pont
Le Vendée Globe, c'est LA course, le Graal pour un marin, alors forcément pour les skippers qui seront sélectionnés, l'attente est grande.
Si je reviens, c'est pour vivre cette ferveur. J'ai hâte d'y être
Damien SeguinSkipper - 6e au dernier Vendée Globe
Parmi les 44 skippers candidats, il en est un qui joue de malchance. Nicolas Troussel vient de perdre son sponsor. Il est donc en pleine recherche, il veut y croire encore.
Tous ces navigateurs ont l'ambition de rentrer dans l'histoire et de prendre la place du dernier vainqueur, Yannick Bestaven, qui a fait son tour du monde en 80 jours, 3 h et 44 minutes.
durée de la vidéo : 00h00mn49s
Dimanche en Politique - Yannick Bestaven, vainqueur du Vendée Globe 2020/2021
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©France Télévisions
Un nouveau directeur de course à la barre
C'est Hubert Lemonnier qui prend cette année la barre du Vendée Globe. Le nouveau directeur de course était depuis 2 éditions l'adjoint de Jacques Caraes, qui occupait précédemment ce poste. Un défi pour ce passionné de voile, il va devoir jouer plusieurs rôles dans l'organisation de cette course mythique.
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Le raz de marée des retombées
Économiquement, c'est une manne pour les hôteliers, restaurateurs et tous les acteurs du tourisme en Vendée. En effet, pour 1 euro investi, on estime une retombée de 4,10 euros. Si le départ ou les arrivées font le bonheur du public, le village draine lui aussi des centaines de milliers de personnes. L'ouverture est annoncée au 19 octobre 2024.
Les retombées sont avant tout économiques, mais elles le sont aussi en termes de notoriété. La marque Vendée Globe est connue de 96 % des Français, un pourcentage unique pour ce type d'événement sportif, bien loin devant la transat Jacques Vabre ou la route du rhum.
Les bateaux et les skippers seront le 10 novembre 2024 sur les pontons des Sables d'Olonne pour prendre le départ de cette course et entrer dans la légende du Vendée Globe.
► Dimanche en politique, "Vendée Globe à 1 an du départ", c'est ce dimanche 12 novembre à 11 h 25 sur France 3 Pays de la Loire.
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