Pour soulager les efforts physiques des salariés, une entreprise de Saint-Hilaire de Loulay en Vendée s'est spécialisée dans la conception d'exosquelettes, efficaces pour réduire les troubles musculosquelettiques.
Il s'enfile comme un sac à dos et s'installe en moins d'une minute : cet appareil est un exosquelette, qui va permettre à ce technicien de travailler les bras en l'air, sans fatigue ou presque, grâce à un ressort en acier qui soutient le bras comme un amortisseur.
Un travail beaucoup moins pénible qu'auparavant sur ces plafonds de voitures TGV. L'opérateur devait faire des pauses beaucoup plus souvent : "Avant, au bout d'un quart d'heure, ça commençait à tirer sur les bras, ce n’est pas possible... Et puis ce n’est pas du tout bon pour le coeur".
Les troubles musculosquelettiques, 2e cause d'invalidité en France
Pour l'instant, cette entreprise de plus d'un millier de salariés teste deux appareils. Prix de chaque armature : environ 5 000 euros. "Quand on ramène ces 5 000 euros aux coûts que peuvent engendrer les Troubles musculosquelettiques (TMS) vis-à-vis des opérateurs, c'est sans comparaison", analyse Nicolas Bézagu, directeur industriel d'Alstom à La Rochelle (Charente-Maritime).Et voici une chaise qui permet de passer de la position debout à la position assise, en étant tenu en permanence, pour épargner les muscles et surtout le dos.
En France, les troubles musculosquelettiques représentent plus de 80% des maladies professionnelles et sont la 2e cause d'invalidité.
Ces exosquelettes, entièrement mécaniques, sont conçus et développé par la société vendéenne Gobio-Gebe2. Autre exemple, une chaise qui permet de passer de la position debout à assise tout en épargnant les muscles et surtout le dos.
En France les troubles musculosquelettiques représente plus de 80% des maladies professionnelles et sont la deuxième cause d'invalidité.