À peine élu à la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, François Blanchet, le nouveau président annonce un moratoire pour le projet de port de plaisance porté par son prédécesseur à Brétignolles-sur-Mer.
Pour les opposants au projet du port de plaisance à Brétignoles-sur-Mer en Vendée, l'annonce d'un moratoire et d'un possible référendum faite par le nouveau président de la communauté de communes sonne comme une bonne nouvelle.
Ce projet de port de plaisance porté par Christophe Chabot l'ancien maire de la commune prend l'eau de toutes parts. Après de nombreuses péripéties, la dernière en date était l'évacuation par les gendarmes et des habitants de la communes des "zadistes" occupants une ancienne ferme et opposés au projet prévu au milieu des dunes.
Les vents semblent désormais bien contraires, Christophe Chabot n'est plus maire de Bréignolles-sur-Mer, et de surcroît, il n'a pas été reconduit dans la fonction de président de la communauté de communes. C'est François Blanchet, le maire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui lui a succédé dans cette fonction.
Hors François Blanchet n'a jamais manifesté un enthousiasme particulier pour ce projet. L'annonce qu'il a faite lors de son élection ce vendredi 10 juillet a été largement applaudie par les opposants au port.
Tous avec quelques nuances saluent cette décision. Martine Lucé, pour Demain Brétignolles, voit en lui "un homme à l'écoute, respectueux de l'environnement. Le plus important c'est ce moratoire, attendre la fin des recours en justice pour décider de la suite à donner. Le référendum est secondaire, et avant d'y parvenir il faudrait vraiment une grosse explication, que chacun soit bien conscient des enjeux, Loi littorale questions d'environnement. Le projet porté par Mr Chabot depuis 2011 est à contre-courant de son époque."
Propos similaires du côté de Agir pour Brétignolles, par la voix de Nicolas Ducos : "nous serons donc toujours très attentifs et continuerons inlassablement à argumenter auprès de la nouvelle équipe de la communauté de communes pour démontrer l’ineptie de ce projet jusqu'à son abandon définitif. Quelle que soit notre sensibilité politique, l’urgence économique et climatique nous l’impose."
Et de proposer un projet alternatif, comme une ferme pédagogique et souhaiter que les terres achetées ou réservées pour le projet de port de plaisance soient concédées au conservatoire du littoral pour les geler de toute urbanisation.