En Vendée, les barrages sont à un niveau très bas pour la saison, une situation qui dure depuis un an. Des solutions sont à l’étude pour prévenir tout risque de pénurie en eau potable.
La réalité est criante, en Vendée : les sources se tarissent et le niveau des barrages n’a jamais été aussi bas. La situation est pire que durant les sécheresses de 2003 et 2005, avec un déficit en pluviométrie actuellement de 50%.
La faute à la saison sèche qui dure depuis mi-2016, explique Jérôme Bortoli, Directeur de Vendée Eau. "Les barrages se remplissent habituellement dix à vingt fois par an grâce aux pluies hivernales et printanières, mais cette année, ils ne se sont remplis qu’une fois", souligne-t-il.
Ce sont donc les 120 km de canalisations raccordées entre les barrages qui permettent aujourd’hui d’assurer l’approvisionnement en eau potable du département, dont la consommation est évaluée à 100 000 m3 par jour en hiver, le double en été.
Face à une situation qui risque de perdurer, Vendée Eau réfléchit à des solutions pour faire face à la situation à long terme, comme la réhabilitation d’anciennes carrières et le recyclage des eaux usées.
Pour l’heure, il faudrait au moins 100 millimètres de pluie dans les deux prochaines semaines pour commencer à réalimenter les sources.
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