Xynthia : dix ans après la tempête, des procédures toujours en cours

C'était dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête Xynthia traversait une partie de la France et causait la mort de 47 personnes dont  29 à La Faute-sur-Mer, en Vendée, dans un quartier submergé par les eaux. Mardi, la Cour Administrative d'Appel de Nantes était encore sur ce dossier.

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C'était à la Cour Administrative d'Appel de se prononcer cette fois-ci sur le montant des indemnisations dues aux victimes des inondations de février 2010.

Des dizaines de requêtes provenant de victimes résidant à la Faute-sur-Mer à l'époque des faits et qui ne se satisfont pas des indemnisations décidées par la Justice.

 "Les victimes demandent que leur préjudice soit revu à la hausse et que les indemnisations soient a minima équivalentes à l'évaluation des préjudices faite par le tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne en décembre 2014", a déclaré à l'AFP Me Valérie Saintaman, qui défend 27 familles.

On connaîtra la décision de la cour administrative d'appel à la fin de ce mois de novembre.
 

Pouvoir passer à autre chose

"C'est un parcours très long pour les victimes, qui sont lasses et ont hâte que ce dossier se termine à la veille des dix ans d'anniversaire, pour pouvoir passer à autre chose", a ajouté Me Saintaman.

Ces indemnisations seront à la charge de l'association chargée de la digue qui a cédé cette nuit-là, de l'Etat mais aussi pour 50 % à la charge de la commune de La Faute-sur-Mer.
 

1,6 millions d'euros à la charge des contribuables de la commune

Une répartition décidée par le Tribunal Administratif et confirmée en appel et qui va peser très lourd sur les finances de la commune contrainte de débourser 1,6 millions d'euros.

"L'État qui a avancé les premières sommes aurait dû prendre davantage à sa charge", estime l'avocat de la commune de La Faute-sur-Mer. 

Rappelons que l'ancien maire de La Faute-sur-Mer, René Marratier, a été condamné par la cour d'appel de Poitiers en avril 2016 à deux ans de prison avec sursis pour "homicides involontaires".


 
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