VIDEO. Grandes marées : des pêcheurs à pied piégés par la mer, la SNSM rappelle les règles de prudence

Ce sont actuellement les plus gros coefficiente de marée de l'année. Un phénomène qui attire toujours du monde.Les grandes marées durent jusqu'à mercredi. L'occasion pour la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer, de prodiguer quelques conseils de prudence. ©France 3 Pays de la Loire

Ce lundi matin, c'est encore un gros coefficient qui est attendu sur nos côtes : 105, et la perspective de faire une bonne pêche à pied. Néanmoins, la vigilance doit être de mise pour ne pas se retrouver isolé, encerclé par la mer.

En ce moment, la mer descend loin. Très loin. Mais elle remonte vite. Très vite.

Ce dimanche 11 septembre, les pompiers de Loire-Atlantique sont intervenus à Saint-Nazaire, plage de la Petite Vallée pour secourir une mère et son enfant piégés par la marée et les déposer sains et saufs sur la plage de Géorama.

Plus au sud à Saint-Brévin, une femme de 49 ans a, elle aussi, été piégée par la remontée des eaux. Là encore, les sapeurs-pompiers sont venus à son secours. Elle est indemne.

Deux incidents qui incitent à la prudence.

Car le danger, lorsque l'on profite d'une grande marée pour aller à la pêche aux coquillages, c'est de se retrouver isolé, encerclé par la marée montante.

Un phénomène fréquent qui préoccupe les autorités. Les préfectures multiplient donc les appels à la prudence, notamment sur les réseaux sociaux.

Ce dimanche, en Vendée, les sauveteurs en mer étaient en exercice face au passage du Gois.

En période de grande marées, leur vigilance est accrue.

50 cm en un quart d'heure

L'un des grands risques, lorsque la mer remonte est de se retrouver isolé sur un banc de sable comme l'explique Jacques Vairé, président de la station SNSM.

"Pour accéder à ces bancs de sable, on est obligé de passer par des petits chenaux et si on n’y fait pas attention, quand la mer remonte ces chenaux se remplissent d’eau avec un courant très violent et là souvent, les gens qui sont imprudents se font piéger sur la tête de ces bancs de sable, ne peuvent plus traverser ces chenaux parce qu’il y a trop de courant et là c’est souvent l’accident".

Il faut repartir au plus tard deux heures après la marée basse, une règle que connaissent tous les habitués.

"On ne se presse pas, on est tranquille parce qu'on est venus de bonne heure raconte cette dame, outil en main, interviewée en plein ramassage de coques....Mais si vous venez au dernier moment , bah…ça fait peur quand même, il faut faire attention, la mer est très dangereuse et les grandes marées ça remonte encore plus vite"

D'où l'importance de se méfier de l'eau qui dort. Ici, en un quart d'heure, la mer peut remonter de 50 centimètres.

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