Un homme armé retranché chez lui à Paillart (60) pendant plusieurs heures dimanche

Dimanche, un habitant de 46 ans s'est retranché armé chez lui à Paillart (60). C'est le maire de la commune qui a prévenu les gendarmes: il était sans nouvelle de la mère du forcené qui a accueilli les militaires avec des armes. Il a contacté France 3 Picardie et nous a affirmé avoir tué sa mère.

Un périmètre de sécurité était dressé autour de la maison depuis dimanche soir. Des négociations étaient en cours aux alentours de 20h, selon une source proche du dossier. L'homme a finalement été appréhendé en début de soirée...Reste à confirmer la présence ou non du corps de sa mère sur les lieux.

Car l'homme de 46 ans nous a contacté dimanche soir: il nous a confié avoir fait disparaître sa mère de 86 ans et ne pas souhaiter se rendre à la gendarmerie. Il a déclaré lui avoir donné "des hypnotiques et des sédatifs pour la faire partir" à son retour de l'hôpital. Malade, il a affirmé que ce geste relève d'un accord commun avec sa mère. 

Il avait affirmé être seul avec son chien. Deux militaires de la gendarmerie, "armés de pistolets mitrailleurs" ont pris place devant son domicile, avait-t-il avancé à l'AFP qu'il avait spontanément appelée.

L'homme a assuré avoir "une carabine semi-automatique, trois revolvers, deux grenades d'exercice" et assez de "connaissances en chimie" pour "faire sauter" son domicile: il aurait placé des explosifs aux portes de sa maison...

L'homme armé s'était retranché depuis dimanche après-midi à son domicile à Paillart, près de Beauvais dans l'Oise, après avoir menacé des gendarmes venus rendre visite à sa mère, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Dimanche après-midi, la gendarmerie a reçu un appel téléphonique du maire de Paillart qui voulait connaître l'état de santé d'une femme venant de sortir de l'hôpital, a relaté cette source à l'AFP dimanche soir.

Des gendarmes se sont alors rendus au domicile de cette femme où ils ont été accueillis par son fils, qui les a menacés, armé d'une arme d'épaule et d'une arme de poing, a poursuivi la source proche de l'enquête.