Coup de massue pour les salariés:, les prévenus, anciens dirigeants du site abbbevillois, du groupe et de la maison-mère, ont été relaxés dans l'affaire Abélia Décors. Une surprise pour les parties civiles qui pensait faire condamner au moins Jürgen Erbach, PDG de VDN, propriétaire d'Abélia Décors.
Le procès avait eu lieu devant le tribunal correctionnel d'Amiens mi-mai. Le verdict était attendu ce mardi matin. Et il a surpris tout le monde: les juges ont relaxé tous les prévenus.
L'Allemand Jürgen Erbach, PDG de VDN jusqu'en 2004, Christian Gerhardt et Jacques Girod, respectivement directeur et directeur financier du site abbevillois et le britannique Martin Kellaway, directeur général de l'entreprise, sont accusés d'avoir sciemment conduit Abélia Décors à sa perte: ils auraient présenté notamment à leurs partenaires financiers des faux comptes pour obtenir encore plus de crédits et creusé ainsi un peu plus le déficit de l'entreprise jusqu'à sa mise en liquidation judiciaire. Des crédits dont les salariés pensent qu'ils ont servi à renflouer les caisses des autres filiales de VDN.
Dans leur suite, 2 commissaires aux comptes accusés d'avoir caché ces faits au Parquet lors de l'enquête entamée dès la fermeture d'Abélia Décors.
L'avocate des salariés qui s'étaient constitués partie civile a annoncé qu'elle allait faire appel.