A Flers-Courcelette, le 15 septembre 1916, le 22ème bataillon monta à l’assaut pour l’honneur de tous les Canadien-Français.
Le Royaume-Uni appelle l'Empire à la rescousse mais...
... les Québécois se montrent peu enthousiastes. Les francophones sont dispersés dans des unités anglophones, où ils sont mal accueillis. Les politiques entrent en campagne. Un bataillon francophone est créé. En septembre 1915, les hommes du 22ème débarquent en France dans l’indifférence. Les habitants de Boulogne ont vu passer tant de troupes. Et puis, ils tendent l’oreille. Pourquoi ces soldats anglais parlent-ils français ?????La nouvelle se répand. Les cousins québécois sont là.
Les hommes du 22ème découvrent le combat dans les tranchées de Belgique. Un an plus tard, les voici sur la Somme, pour leur première grande attaque. Ils courent à travers le tir de barrage. Des sections entières disparaissent, détruites par un coup au but. Les « Canayens », comme on les appelle, ne plient pas. Ils foncent, baïonnette au canon, et emportent les tranchées allemandes. Ils font des centaines de prisonniers, retranchés dans de profonds abris, et s’emparent de milliers de grenades qui les aideront à repousser les contre-attaques.Ces mots sont de leur chef, Thomas-Louis Tremblay. Quand il veut rendre compte à son supérieur, celui-ci ne l’écoute même pas, furieux que son dîner lui ait été servi en retard. Les Canadiens-Français auront tout de même les honneurs du Times.« Je suis plus fier que jamais de mes hommes, ce sont des lions »
Source archives :
- Musée Royal du 22ème Régiment
- Pathé Gaumont
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