Mercredi, dans un communiqué, la direction a indiqué avoir reçu deux offres fermes de reprise de son site de Ham, dans la Somme, dédié à la robinetterie industrielle, menacé de fermeture et où travaillent 132 personnes.
L'entreprise de robinetterie industrielle de Ham Pentair, menacée de fermeture en décembre dernier, pourrait finalement avoir trouvé preneur. trois offres sont aujourd'hui sur la table, dont 2 définitives. Les dirigeants de Pentair ont jusqu'au 10 août pour trancher.
Avec : Bertrand Vermander
Cadre - Porteur de l'un des projets de reprise;
Gérard Gressier
Délégué syndical FO;
Nicolas Delhaye
Représentant CHSCT - 37 ans d'ancienneté;
Ludwig Blondel
Responsable maintenance - 12 ans d'ancienneté; un reportage de Pauline Lavoix, Mingmin Wu et Sébastien Dufour
Fermeture provisoirement reportée
La fermeture de cette usine, située à une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin, qui devait initialement avoir lieu en juillet, est désormais prévue pour la fin de l'année 2017, si aucune reprise n'était validée.Après l'annonce fin 2015 de la fermeture de l'usine, les organisations syndicales CGT-FO-CFDT avaient, dans un communiqué commun, fustigé "une décision inacceptable", soulignant que l'entreprise était "bénéficiaire avec des taux de marge à deux chiffres" présentant "un carnet de commandes au beau fixe" et avait bénéficié "d'aides publiques très importantes".
La direction avait également annoncé une réduction des effectifs sur les sites de Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise, 55 emplois supprimés sur 100) et Armentières (Nord, 25 sur 245).
Une entreprise tournée vers l'internationale
Cette entreprise de robinetterie industrielle et de soupapes de sûreté nucléaire est une filiale du géant américain Pentair Valves & Controls (30.000 salariés dans le monde, 6,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014).Le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (Les républicains), avait été reçu le 8 janvier par le comité de direction du groupe à Schaffhausen (Suisse).