Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, est venu mercredi à Orgon "rendre hommage" aux pompiers et aux différents services qui ont lutté contre l'incendie, qui a brûlé plus de 400 hectares dimanche dans la commune.
Hommage aux pompiers
"C'est sans doute le feu le plus important de cet été, particulièrement violent, rapide, avec une situation météorologique et un terrain qui rendaient difficiles les opérations", a indiqué le ministre.
"J'ai tenu d'abord à leur rendre hommage, a leur faire part de mon soutien, de ma confiance", a déclaré M. Valls après avoir salué des représentants des différentes unités de pompiers, de la sécurité civile, des comités communaux des feux de forêts, de la gendarmerie et de l'ONF (Office national des forêts) qui ont participé aux secours.
Au plus fort du sinistre, plus de 900 pompiers des Bouches-du-Rhône, de l'Hérault, des Alpes-Maritimes, de Rhône-Alpes et d'Auvergne, ainsi que d'importants moyens aériens - sept Canadair, trois Tracker, un avion Dash 8 et deux hélicoptères bombardiers d'eau - avaient été déployés. Deux-cents pompiers étaient toujours mobilisés mercredi pour surveiller le foyer éteint.
"Que la justice passe"
Le feu, d'origine criminelle, était parti dans la nuit de samedi à dimanche, dans une zone de barres rocheuses, à proximité du camping d'Orgon. Attisé par des rafales de mistral soufflant jusqu'à 70 km/h, il a parcouru environ 850 hectares de terrain, d'après le dernier relevé de l'Office national des forêts (ONF), brûlant plus de 400 hectares de végétation (moitié de forêts et l'autre de terres agricoles).
"Il faut que la justice passe quel que soit l'âge (de l'incendiaire), quelle que soit la situation", a affirmé M. Valls évoquant l'auteur présumé de cet incendie dans "une situation familiale particulière".
Mardi, un mineur de 14 ans, qui a reconnu être à l'origine de l'incendie qui a brûlé plus de 400 hectares autour d'Orgon (Bouches-du-Rhône), a été mis en examen pour "destruction volontaire par incendie" et écroué. Le jeune garçon, habitant du village, fils adoptif du maire du village et qui avait déjà eu affaire à la justice pour des faits de même nature, avait été placé en garde à vue dès dimanche.