Le Conseil constitutionnel a décidé, vendredi 21 septembre, que la tauromachie est compatible avec la loi et rejette ainsi le recours d'associations qui militent contre la tauromachie.
Le Crac Europe (Comité radicalement anticorrida) et l'association Droits des animaux (DDA) étaient à l'origine de la procédure judiciaire qui a conduit à l'examen d'une question prioritaire de constitutionnalité sur la tauromachie.
##fr3r_https_disabled##Les défenseurs des animaux réclamaient la suppression des dérogations qui autorisent la tauromachie comme les combats de coq sous couvert "du principe de tradition locale ininterrompue".
Les Français sont partagés sur le sujet, 48% pensant que l'interdiction devrait être le cas partout dans le pays et 42% prônant le statu quo, son maintien dans les villes du Sud, selon un sondage Ifop pour Midi Libre diffusé jeudi. France 2 a rencontré des aficionados et des anticorrida connus en France.
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Invité sur BFMTV vendredi matin, à s'exprimer sur le sujet, le député FN du Gard, terre où la tradition tauromachique est très ancrée, a défendu le monde de la tauromachie et une une culture, celle d'Hemingway, de Picasso, de Federico Garcia Lorca". Il a également opposé "ce monde de minables où tout le monde triche" au "type qui va affronter la mort pour la beauté de l'art". "Et cet homme unique dans la solitude sonore dans laquelle il se trouve, on irait l'expulser ?" s'est étonné l'ancien avocat, doigt accusateur tendu vers le ciel.
La question est délicate pour les hommes politiques qui peuvent payer cher leurs accointances tauromachiques, à l'image du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, malmené sur les réseaux sociaux parce qu'il avait publiquement défendu la corrida.