La Seyne-sur -Mer : une collégienne frappe son enseignante, elle est mise en examen.

 Agée de 14 ans, elle assène  un coup violent à sa professeure de français qui voulait signaler sur le cahier de correspondance le comportement turbulent de la collégienne.

 Les faits se sont déroulés mardi dernier au collège Henri Wallon à la Seyne-sur-Mer dans une classe de quatrième. La collégienne n'n'a pas supporté que sa professeur de français veuille signaler dans son cahier de correspondance son mauvais comportement en classe.  au moment où l'enseignante s'apprêtait à  écrire l'élève lui a donné un coup de coude violent au visage. La professeure a été blessée à la bouche et à la mâchoire et bénéficie d' une ITT de deux jours.

La collégienne a été mise en examen.

Le parquet de Toulon a décidé de poursuivre la jeune fille pour  "violences aggravées". De son côté le principal du collège a décidé d'exclure la  collégienne de l'établissement.

Un  collège classé "ambition réussite".

 Le collège Henri Wallon est situé dans la cité Berthe, une cité dite "sensible". Depuis le mois de septembre quatre agressions on déjà eu lieu dans l'établissement.
Le rectorat a donc décidé de renforcer les effectifs : douze assistants de prévention seront affectés au collège dans les semaines à venir.

En France, déjà plusieurs agressions d'enseignants signalées depuis le début de l'année scolaire.




Dans une dépêche,  l'AFP  fait le bilan des agressions les plus importantes depuis la rentrée.


Aux Herbiers (Vendée), un élève de 13 ans a plusieurs coups de poing à la principale
du collège Jean-Rostand, a déclaré cette dernière qui a porté plainte.
Après avoir été renvoyé de cours pour "comportement inadmissible", selon le recteur
d'académie Gérald Chaix, l'élève s'est rendu selon la procédure chez la principale
qu'il a insultée.
Puis, il est sorti avant de revenir un peu plus tard et de donner plusieurs coups
de poing à la principale. "Il a fallu l'intervention" de plusieurs personnes pour
mettre un terme à la situation, a indiqué le recteur, affirmant que l'adolescent
était "hors de lui".
.
Le 13 septembre, une surveillante d'un lycée de Marseille avait été frappée par
un jeune homme pris à tort pour un élève. La même semaine, trois enseignants de
l'ouest de la France avaient été frappés par des élèves, près de Poitiers et à
Bordeaux.
A Amiens, les enseignants d'un lycée ont suspendu les cours le 18 septembre par
solidarité avec une enseignante, aspergée de gaz lacrymogène alors qu'elle se trouvait
en salle de cours avec ses élèves. A Paris, ce sont les enseignants d'un lycée
professionnel qui ont suspendu les cours cette semaine après plusieurs incidents
violents.
Face à ces violences, le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a officialisé,
le 17 septembre, la création d'une délégation ministérielle présentée comme la
"première structure pérenne" ayant "pour mission de lutter contre les violences
en milieu scolaire".

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