Une collégienne de 14 ans qui avait frappé sa professeur de français au visage a été mise en examen pour "violences aggravées", jeudi dans le Var. L'enseignante s'est vu octroyer une ITT de deux jours selon le parquet.
L'adolescente de la Seyne-sur-Mer a été mise en examen pour "violences aggravées sur personne chargée d'une mission de service public" et placée en "liberté surveillée préjudicielle" (sous le contrôle d'un éducateur) en attendant son jugement, a annoncé le parquet de Toulon, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire.
L'adolescente de la Seyne-sur-Mer a été mise en examen pour "violences aggravées sur personne chargée d'une mission de service public" et placée en "liberté surveillée préjudicielle" (sous le contrôle d'un éducateur) en attendant son jugement, a annoncé le parquet de Toulon, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire.
ITT de deux jours
Selon le quotidien Var-Matin, l'agression s'est produite mardi matin en cours de français, dans une classe de quatrième. L'adolescente a frappé sa professeur au visage alors que celle-ci lui avait demandé son carnet de correspondance parce qu'elle perturbait la classe. D'après le journal, l'enseignante a été atteinte à la bouche et à la mâchoire, la mineure lui ayant porté un coup avec son avant-bras. L'enseignante s'est vue octroyer une ITT de deux jours selon le parquet.
Face à ces violences, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a officialisé, le 17 septembre, la création d'une délégation ministérielle présentée comme la "première structure pérenne" ayant "pour mission de lutter contre les violences en milieu scolaire". Au mois de juin, il avait déjà annoncé que 500 personnes seraient affectées à cette fin "dans les établissements les plus difficiles", d'ici la Toussaint ou Noël.