Vélos en libre service, un bilan mitigé

Le Vélo marseillais fête ses 6 ans d'existence avec un bilan plutôt positif, l'occasion de faire le point sur l'expérience des vélos en libre service dans la région. 

 Le Vélo : encore des efforts à faire

La capitale régionale a été la première métropole de Paca à se lancer dans l'aventure des vélos en libre service en 2006. Depuis, avec 1000 bicyclettes à disposition et 130 stations à travers la ville, la cité phocéenne a bien adopté le deux-roues même si elle reste loin derrière Paris la pionnière et ses 20.000 vélos. Pour qui n'a pas peur de slalomer entre les voitures et les scooters, ce mode de transport permet souvent d'aller plus vite que les transports en commun. Il est économique, 5 euros l'abonnement annuel et écologique. Reste qu'à Marseille, les pistes cyclables sont toujours nettement insuffisantes et c'est l'une des principales critiques des usagers. 

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Le Vélopop a séduit les Avignonais
 

Avec ses rues étroites, ses difficultés de stationnement, la cité des Papes se prête particulièrement bien à la pratique du vélo. Mis en place le 10 juillet 2009 juste avant l'ouverture du Festival, Vélopop propose désormais 200 vélos à disposition dans 17 stations dont les 2/3 sontinstallées intra-muros. La formule fonctionne bien. 55.433 locations ont été enregistrées sur l'année 2011 et les chiffres sont en augmentation avec plus de 500 abonnés. Ce succès s'explique par le choix fait de confier l'entreprise aux Transports en Commun de la Région d'Avignon (TCRA) afin de jouer la carte de l'intremodalité. Vélopop mise sur la complémentarié Bus-Vélo avec des bornes à proximité des arrêts de bus et un abonnement bus + vélo. Résultat le grand Avignon compte aujourd'hui abonnés.

L'échec du V'Hello à Aix

A Aix, le vélo en libre service n'a jamais vraiment pris. L'aventure du V'Hello n'aura duré que 4 années. Inauguré en avril 2007, le système proposait 200 vélos répartis sur 16 stations. Mais les aixois n'ont pas été au rendez-vous et en mai 2011, la mairie a décidé de mettre fin à cette expérience jugée trop coûteuse. Les avis divergent sur les raisons d'un tel échec, les usagers eux estiment que le service n'était pas adapté à la géopgraphie de la cité du Roi du René.

 

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